Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a souligné jeudi à Alger l’importance de consolider le système statistique et de parvenir à la numérisation dans le cadre du développement des services agricoles.
Lors d’une réunion d’évaluation avec les directeurs des services agricoles et des conservatoires forestiers pour l’année de récolte 2021-2022, M. Henni a expliqué que le système statistique était « un outil d’aide à la décision important », soulignant l’importance de le renforcer au niveau des services .local.
Il a également souligné l’impératif de « créer un nouveau système de collecte d’informations et de renforcement des capacités humaines en plus de la réalisation d’opérations de numérisation dans le développement des services publics agricoles ».
Le ministre a appelé les directeurs présents à cette réunion de travail à « suivre » le déroulement des campagnes agricoles de cette année, notamment la campagne labours-semis, insistant en ce sens sur la réussite de cette campagne en plus d' »intensifier la sensibilisation activités et conseils au profit des producteurs.
A cet égard, M. Henni a exhorté les réalisateurs à « aborder le terrain de manière concrète et constante afin de résoudre les problèmes qui entravent l’activité des producteurs et réduire les contraintes bureaucratiques, tout en facilitant les démarches administratives afin de les adapter. aux exigences des personnes et des investisseurs ».
Par ailleurs, le Ministre a rappelé que la mise en place d’un socle de production pour le développement rural reposait sur « la mise en œuvre des textes législatifs et réglementaires en œuvrant à faciliter l’acquisition des terres agricoles afin de dynamiser les investissements et de rationaliser l’utilisation de l’eau par des économies d’énergie. d’eau et d’irrigation complémentaire, en plus de la généralisation du système d’information, de la numérisation et de la lutte contre la bureaucratie en facilitant les démarches administratives ».
Il a souligné la nécessité d’œuvrer au développement de produits stratégiques, notamment les céréales et le lait qui pèsent sur la balance commerciale », soulignant l’importance de soutenir et de promouvoir la production de légumineuses séchées, d’oléagineux et de fourrages, dont le maïs et les betteraves.
Concernant les contrats de performance, le Ministre a réaffirmé l’importance d’élaborer, d’évaluer et d’atteindre ses objectifs annuels et de suivre ces contrats en procédant à des revues régulières en coordination avec les services centraux.
Il a précisé que les programmes établis que le secteur de l’agriculture et du développement travaille pour atteindre l’objectif de « réaliser la sécurité alimentaire pour répondre aux besoins nationaux, contribuer à la croissance économique et réduire les importations, ainsi que créer un nouvel accès aux marchés internationaux pour les exportations et de nouveaux emplois et soutenir l’habillement, en particulier en faveur des jeunes et des petits entreprises « .
Il a également évoqué les efforts actuels du secteur « visant notamment à fédérer tous les facteurs de développement socio-économique, conformément aux instructions du Président de la République pour faire de 2022 une année économique par excellence au cours de laquelle les secteur aspire à promouvoir le développement agricole et rural.
A cette occasion, M. Henni a salué le bilan des « efforts colossaux » consentis par les agriculteurs, les éleveurs et tous les professionnels et partenaires sociaux malgré les conditions difficiles auxquelles notre pays et tous les pays du monde sont confrontés en raison de la pandémie de Covid-19, mais également des conditions métrologiques difficiles ces dernières années (manque de précipitations et sécheresse).
Il a également rappelé le « rôle effectif » de la filière dans l’accompagnement et le soutien des agriculteurs et éleveurs en ces temps économiques à travers des incitations et des subventions allouées par l’Etat pour promouvoir, développer et soutenir les acteurs de la filière agricole. , il a appelé les responsables à « accélérer la prise de toutes les mesures nécessaires à la mise en œuvre sur le terrain du plan d’action du projet de barrage, en plus de la coordination avec tous les organismes concernés. et la mise en place, dans les plus brefs délais, de tous les organismes chargés du suivi de ce projet vital. protection des écosystèmes et reboisement. des zones touchées par les incendies et autres, en prenant toutes les mesures financières. moyens et ressources humaines pour sa mise en œuvre sur le terrain.
Il s’agit également d’accélérer la réalisation des opérations d’apurement en assurant le suivi de ce dossier pour permettre aux personnes concernées d’exercer leurs activités dans des conditions favorables.
Le Ministre a également plaidé pour le développement de l’économie forestière d’une manière adaptée aux capacités existantes, tout en assurant la conservation et le renforcement de cette richesse, en mettant l’accent sur le potentiel important des forêts, étant, a-t-il dit, une ressource importante pour stimuler l’investissement, en particulier dans la production de liège, de bois, d’herbes et d’herbes.
Cette réunion a réuni les Directeurs Centraux, les Directeurs des Services Agricoles, les Conservateurs Forestiers de 58 wilayas, les Directeurs de Groupements Economiques, le Secrétaire Général de l’Union Nationale des Paysans Algériens (UNPA) et des chercheurs spécialisés dans certaines cultures stratégiques .
En plus d’évaluer les indicateurs de développement propres aux différents programmes élaborés dans le cadre des contrats d’efficacité, le directeur général du Barrage Vert a présenté, lors de cette réunion, l’évaluation des réalisations concernant le réaménagement du Barrage Vert et les perspectives de son développement.
La question du développement des filières stratégiques et du renforcement du dispositif de régulation des produits agricoles de consommation a également été abordée, en complément de l’évaluation de l’opération labour-semis pour les années 2021-2022 et la présentation du rôle de la Direction du Développement. de l’agriculture industrielle en terres sahariennes (ODAS).