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Santé : plaidoyer pour un système de santé à la hauteur des attentes des Algériens

Les participants aux différents ateliers du séminaire national sur la modernisation du système de santé ont appelé dimanche à Alger à un système de santé « moderne » capable de mieux soigner les Algériens et de répondre à leurs attentes.

A l’issue des huit (08) ateliers du séminaire national pour la modernisation du système de santé, organisé par le Ministère de la Santé, les 8 et 9 janvier, au Centre International de Conférences (CIC), les participants ont appelé à la la mise en place d’un système de soins de santé « moderne » capable de fournir de bons soins aux Algériens et aussi de les empêcher de se rendre à l’étranger pour se faire soigner en utilisant les compétences algériennes après avoir quitté le pays.

Pour l’atelier « Prévention, promotion et protection de la santé », les participants ont préconisé « la numérisation du système de santé dans le domaine de la prévention, la création d’un service de contrôle sanitaire des frontaliers au niveau des postes », ainsi que l’intégration de l’éducation à la santé dans les programmes scolaires à tous les niveaux.

Les participants ont souligné le renforcement du rôle des comités municipaux de prévention et la mise en place d’un système d’information dans le domaine de la prévention, suggérant la création d’une instance de veille sanitaire.

Concernant l’atelier « Gouvernance et gestion des établissements publics de santé », les experts ont appelé à l’élaboration d’un nouveau code des marchés publics et à l’établissement d’une nouvelle carte sanitaire qui couvrirait toutes les régions du pays et tiendrait compte de leurs particularités, faisant appelant ainsi au renforcement du partenariat public-privé.

Une gestion et une gestion modernes et le renforcement de l’utilisation des nouvelles technologies dans les formations sanitaires font également partie des recommandations émises par le même atelier, demandant notamment la diversification des sources de financement.

Lors de l’atelier dédié aux « métiers et professionnels de santé », les participants ont recommandé de revoir l’ensemble des statuts particuliers des différents organismes du secteur de la santé, ainsi que de publier les textes d’application prévus par la loi santé de 2018.

Ils ont appelé pour la mise en place d’un dispositif de valorisation des efforts consentis par les professionnels de la filière, tout en insistant également sur le versement de primes d’intéressement au profit des cadres de filière, notamment ceux exerçant dans les wilayas du sud et du Haut. – Des assiettes.

Pour l’atelier « formation et développement des ressources », les participants ont demandé que l’anglais soit promu comme langue de formation et de recherche, car ils ont insisté sur l’évaluation et le réajustement des programmes de formation, l’établissement de critères standardisés pour l’ouverture des enseignements. lieux, en recommandant également l’identification et la création de nouveaux métiers.

Outre l’exigence d’une formation continue et la création d’une école supérieure de gestion de la santé, les experts ont préconisé un partenariat entre le secteur de l’enseignement supérieur, le ministère de la Santé et de la Formation professionnelle, insistant sur le soutien des projets de recherche et leur orientation vers objectifs.

Dans l’atelier « Financement des formations sanitaires publiques », les professionnels de santé ont mis en avant la diversification des ressources de financement en créant des fonds pour couvrir les taxes imprévues et la taxation de la pollution et renforcer la participation effective des collectivités locales.

La numérisation de la route du produit pharmaceutique, le lancement de nouveaux métiers de la pharmacie et la restructuration de l’officine hospitalière font partie des recommandations issues de l’atelier « Médicaments et équipements de santé ».

Concernant l’atelier dédié à l’organisation des soins, les experts ont insisté sur la régulation du parcours de soins, la création de centres d’accueil pour le triage et l’orientation des patients et la révision du statut du patient au profit des professionnels de santé en les régions du sud et des Hauts-Plateaux.

Pour le dernier atelier de numérisation, les participants ont recommandé d’établir une stratégie nationale de santé et de numérisation ainsi que de créer une agence nationale pour prendre la tête de ce secteur, en se concentrant sur la numérisation du dossier administratif et médical du patient. .

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