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Projets publics : Refuser toute demande de revalorisation supérieure à 10 % du montant initialement alloué

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Le Premier ministre et ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a indiqué jeudi à Alger que le gouvernement rejettera désormais toute demande de revalorisation d’un projet de plus de 10 % du montant initialement alloué.

Présidant la cérémonie d’allocation budgétaire des différents départements ministériels au titre de l’exercice 2022, M. Benabderrahmane a précisé que « toute demande de revalorisation de plus de 10 % du montant initialement alloué à la réalisation d’un projet. il sera désormais rejeté. »

Le Premier ministre a souligné la nécessité de plaider pour la pleine efficacité des dépenses publiques et la mise en œuvre des projets, insistant sur un contrôle strict de la maturation des études avant le lancement des projets.

« Il faut s’assurer de suivre scrupuleusement le nouveau mode d’exécution budgétaire et s’abstenir de signer des Ordres de Service (ODD) avant de s’assurer de la disponibilité de tous les moyens dans le cahier des charges », a-t-il déclaré. Et rappelons que la revalorisation des projets a coûté au Trésor 8.000 milliards de DA en seulement douze (12) ans. « C’est une somme colossale qui aurait pu être utilisée pour réaliser des projets d’utilité publique pour la société », a-t-il déclaré.

Le nouveau projet de loi sur la comptabilité publique soumis au Secrétariat Général du Gouvernement

M.Benabderrahmane a fait état de l’achèvement de la préparation du nouveau projet de loi sur la comptabilité publique qui remplacera la loi N90-21, qui a été soumis au Secrétariat général du gouvernement. Il a également indiqué que les dispositions de cette loi ont été mises à jour, conformément à la nouvelle vision de gestion et d’exécution du budget de l’Etat, et ce conformément à la nouvelle loi organique des lois de finances, qui entrera en vigueur l’année prochaine.

Le Premier ministre a également rappelé l’importance de l’instruction envoyée en octobre dernier sur la nécessité pour chacun de contribuer à la réussite de la réforme budgétaire qui entrera en vigueur en 2023, qui permettra « une meilleure gestion. efficace et transparent capable de promouvoir des investissements plus rentables pour l’économie nationale à travers des mécanismes modernes ». Entre autres mécanismes, M. Benabderrahmane a cité la nouvelle formule de relations contractuelles prévue dans le projet de loi sur le partenariat public-privé (PPP) qui, selon lui, « instaurerait une nouvelle culture du service public ».

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