Dzair Scoop

Pièce « Habibi » : une synergie à trois voix pour dénoncer les violences basées sur le genre

Piece-Habibi-une-synergie-a-trois-voix-pour-denoncer-les-violences-basees-sur-le-genre

Piece-Habibi-une-synergie-a-trois-voix-pour-denoncer-les-violences-basees-sur-le-genre

La pièce « Habibi », coproduite par la compagnie algérienne « Sindjab » de Bordj Ménaïel, le suisse « Apsara », et le théâtre et groupe « Thérap’Art » de Tunisie, sur les violences de genre, entrera en tournée à partir du 22 janvier à 28 dans six villes de l’est et du centre du pays ont annoncé lundi, à Alger, les concepteurs du spectacle.

Mise en scène par la Suissesse Silvia Barreiros sur un texte de sa plume, le spectacle se veut pédagogique et didactique, a été partiellement traduit par le dramaturge et metteur en scène Omar Fetmouche et pris comme support pour l’organisation d’ateliers de formation, à Boumerdès notamment , ce qui a conduit à la programmation d’une tournée dans plusieurs villes d’Algérie.

« Habibi », explique le metteur en scène lors d’un point presse tenu lundi au Théâtre National Mahieddine-Bachtarzi (TNA), traite de la souffrance absolue d’une femme soumise aux diktats de son père, mari, frère ou même fils, qui o dans le silence, un silence dont le voisinage est complice et auquel s’identifient d’autres femmes, sales dans un conservatisme rétrograde et destructeur. Dans sa salle de bain, sa seule échappatoire, penserait-elle, l’homme s’invite au cœur de ses ablutions, violant ainsi son intimité car elle se sent habilitée à tout faire, dans une dualité entre « Elle » et « Il ». sociétés étroites d’esprit, exclusivement masculines, et dénoncent ouvertement le tabou de cette suprématie qui n’a pas sa place, héritage aveugle de la tradition ancestrale.

Interprété par de nombreux comédiens tunisiens, le spectacle, coordonné par Omar Fetmouche, sera agrémenté d’un fond musical d’Ondina Duany, d’une scénographie fonctionnelle de Kays Rostom, les costumes et accessoires sont l’œuvre de Nawel Lasouad.

Ces expériences sont nécessaires, dans la mesure où elles permettent au Théâtre algérien de « s’ouvrir à ce qui se fait ailleurs », par des échanges qui poussent les jeunes acteurs à se dépasser pour découvrir en eux de nouvelles formes d’expression », ajoute-t-il. . dramaturge Omar Fetmouche.

L’expérience de jeunes comédiens algériens à Boumerdes, dans les ateliers organisés autour de l’œuvre de Silvia Barreiros sera capitalisée, selon Omar Fetmouche, qui entend monter un nouveau spectacle.

Fondateur du Théâtre Sindjab à Bordj Ménaïel, Omar Fetmouche entend également s’investir dans le théâtre thérapeutique, une expérience qu’il a déjà menée avec succès dans plusieurs villages touchés par les incendies de forêt qui ont touché plusieurs régions d’Algérie cet été. .

Quitter la version mobile