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Maroc : les exigences socio-professionnelles se multiplient

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Des revendications socio-professionnelles au Maroc continuent d’être exprimées ces derniers jours par plusieurs entreprises, dont l’Enseignement supérieur et l’Éducation nationale, qui se remettent à la tâche, prévoyant une dérogation dans leurs secteurs respectifs, ponctué de sit-in devant la tutelle. . .

En effet, le Syndicat National Général des Doctorants de la Fonction Publique Marocaine a décidé d’observer une grève nationale le 12 janvier, suivie d’un rassemblement de protestation devant le siège du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, pour dénoncer le « blocus » par le gouvernement marocain du dossier des fonctionnaires titulaires d’un doctorat.

« Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique instruit tardivement le dossier des doctorants de la fonction publique demandant à être considérés comme enseignants-chercheurs », a indiqué l’Union générale nationale de la fonction publique dans un communiqué relayé par la presse locale. .

Dans son communiqué, l’Union a appelé le ministère compétent à mettre en œuvre les accords conclus entre les deux parties.

Elle a également appelé le chef du gouvernement marocain « à régler d’urgence cette question en modifiant définitivement le statut des médecins de la fonction publique par un arrêté ministériel accordant à cette catégorie un statut particulier de médecin de la fonction publique, pour faire plaisir aux autres fonctionnaires titulaires d’un doctorat » , lit-on dans le communiqué.

L’Union a reproché de bloquer cette affaire tous ceux qui « ont minimisé la valeur des doctorats au Maroc et des doctorants et qui ont adopté des politiques hostiles à la recherche scientifique, ce qui place le royaume parmi les derniers pays dans le domaine de la science. « Elle a également dénoncé des « dépassements importants » dans l’attribution des postes universitaires, qui ont entraîné des dizaines de recours à l’issue des concours de recrutement.

« La décision d’observer une grève nationale le 12 janvier 2022 était due au retard de l’élu. gouvernement dans la résolution de cette crise qui dure depuis plusieurs années », a expliqué l’un des responsables syndicaux, Idriss Cherouati. « Khenifra » entamera vendredi une grève d’occupation de deux jours dans les unités d’arrondissement pour dénoncer les retenues arbitraires opérées par l’autorité de tutelle sur leurs salaires pour les contraindre à payer. de l’Éducation, visiblement satisfait et encouragé par le Le gouvernement régional a décidé de déduire des montants de leurs salaires à la fin de chaque mois à titre de sanctions contre les enseignants contractuels qui refusent le système contractuel ».

Selon la coordination, l’Académie régionale est allée jusqu’à geler le salaire d’une enseignante qui n’a pourtant jamais failli à sa mission, sans aucun avertissement préalable, estimant que « ce procédé est contraire à tous les mémorandums légaux régissant le procédé de gel des salaires ».

Solidaire de son collègue, la coordination des enseignants contractuels a constaté que l’Académie régionale n’exécute que les ordres du ministère de l’Éducation, qui porte l’entière responsabilité de cette décision.

Coordination a enfin réitéré sa détermination à « continuer le combat et à initier d’autres formes de lutte plus radicales à l’avenir ».

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