Le médiateur républicain Brahim Merad a annoncé la levée des restrictions sur près de 500 projets d’investissement sur un total de 787 fermetures bureaucratiques, notant que l’approche pourrait créer près de 40.000 emplois.
Dans une déclaration à l’APS, M. Merad a souligné que depuis la conférence nationale sur la revitalisation industrielle du 4 décembre, au cours de laquelle le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait souligné l’importance de lever le gel des projets achevés suspendus pour des raisons bureaucratiques, « 787 projets d’investissement suspendus en raison de blocages administratifs ».
Il a ajouté que son instance a pour l’instant procédé à « lever le gel de 483 projets, dont 421 projets achevés dont les travaux ont été lancés et 62 projets dont les travaux vont bientôt démarrer ».
« La levée des restrictions sur ces projets créera 39.649 emplois, les 421 projets lancés à eux seuls générant 29.380 emplois », a-t-il déclaré. A cet égard, le Médiateur a rappelé « l’importance » accordée par le président Tebboune à l’économie, comme en témoignent ses déclarations notamment lors de la conférence nationale pour la revitalisation industrielle dans laquelle il a précisé que 2022 sera consacré exclusivement. à l’économie et a donné des instructions pour lever le gel des projets prêts à être lancés et éradiquer les obstacles bureaucratiques qu’il avait qualifiés de « crimes contre l’économie ».
Et d’ajouter : « la plupart de ses obstacles sont liés à des blocages administratifs, comme les permis de construire, l’atteinte aux terres agricoles et au domaine public de l’État ou encore l’absence d’aménagement extérieur entre autres cas où la responsabilité est partagée entre l’investisseur et l’administration absente jusqu’à l’achèvement des projets en question ».
Au vu du grand nombre de projets bloqués et du taux de chômage, notamment parmi les diplômés universitaires et les centres de formation professionnelle, M. usines afin d’y relancer la production et ainsi contribuer à la création de la dynamique économique attendue, une démarche très appréciée par les opérateurs économiques ».
M. Merad a souhaité que « l’organe de médiation de la République soit à la hauteur des aspirations du citoyen pour qu’il retrouve sa confiance dans les institutions de l’Etat », précisant que l’activité de l’organe est soumise au Président de la République ainsi que les rapports annuels.