Connu pour ses graffitis et autres oeuvres d’art urbain dans de nombreux quartiers de la capitale, dont la Casbah d’Alger, l’artiste visuel furtif Amine Aitouche, de son vrai nom, a récemment signé une oeuvre d’art urbaine rare pour réhabiliter un terrain de basket à proximité.
Si l’art urbain est de plus en plus présent dans nos rues depuis plusieurs années à travers la multitude de portraits de célébrités du monde du sport, de la musique ou du cinéma, Sneak, qui passe aisément des cimaises de la galerie aux immeubles. , est l’un des rares artistes plasticiens reconnus à avoir pris l’initiative de réhabiliter à sa manière un stade voisin de la ville de Kouba.
Intitulée « Hip Hop Fury », cette œuvre suit le tracé d’un terrain de basket tout en utilisant les mêmes formes pour créer une alternance de couleurs entre le jaune vif et le noir délimité par le blanc du tracé.
l lui-même nettoyé et réhabilité avec la contribution des proches et des habitants.
Calligraphe et dessinatrice, Amine Aïtouche est diplômée de l’école des beaux-arts d’Alger, se définit comme une artiste urbaine et a multiplié ses actions dans les rues de la capitale, notamment dans la Casbah où elle a réalisé une fresque.
En 2015, il expose pour la première fois au Musée du Bardo à Alger à travers une installation murale avant les expositions « Sneacatacombs » en 2017, une installation qui mêle art pictural, graphisme, street art, calligraphie et musique sur des thèmes communs à l’Antiquité. Egypte. , et « Inversion » en 2019. Il exposera également dans des galeries de la capitale et à Oran en plus de participer à une exposition collective à Paris en 2016 qui a réuni plus de 70 artistes.