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L’Algérie s’engage à restaurer l’intégralité de son patrimoine historique et culturel

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Le ministre des Moudjahidine et des ayants droit, Laïd Rebigua, a souligné jeudi en Algérie la « détermination » de l’Algérie à restituer l’intégralité de son patrimoine historique et culturel à l’étranger, notamment en France.

Interrogé par le membre du Conseil de la Nation (FLN), Salah Bennebri au sujet de la récupération de l’arme « Baba Merzoug », M. Rebigua a affirmé que l’Algérie est déterminée, aujourd’hui, à restituer l’intégralité de son patrimoine historique et culturel. de l’étranger », ajoutant que ce sont des démarches qui font partie des engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à commencer par la restitution des crânes de la chouhada de la résistance populaire.

L’Etat algérien, poursuit-il, « considére la question de la restitution des objets historiques et culturels pillés par la France, comme l’une des priorités pour le traitement des dossiers de mémoire ».

M. Rebigua précise également que « l’Etat travaille au recensement de tout ce legs, y compris le canon de Baba Merzoug qui est destiné à être l’une des pièces pillées par la France coloniale ».

Le ministre a souligné à cet égard que la restitution de cette arme « reste une dette nationale collective, à l’instar d’autres pièces pillées », ajoutant que leur récupération avec ses significations symboliques particulières « exige la mobilisation de tous les acteurs dans le domaine historique et juridique » . .

M. Rebigua a également rappelé les efforts de son secteur pour faire connaître cette pièce historique, apportant un soutien scientifique et académique au profit de la partie algérienne dans les discussions initiées au sein de la Commission intergouvernementale de haut niveau (CIC). ) entre l’Algérie et la France et les groupes de travail sectoriels chargés du suivi des fichiers mémoire.

Dans le même temps, le ministre Moudjahidine a réaffirmé que l’Etat « s’emploie à cristalliser une vision juridique capable de consolider le dossier algérien sur la récupération du patrimoine historique et culturel et de renforcer les efforts diplomatiques pour restaurer notre patrimoine étranger après une approche scientifique et historique, loin des thèses de l’école coloniale dans l’écriture de l’histoire nationale ».

Evoquant les efforts de l’Etat pour traiter les dossiers historiques, M. Rebigua a précisé que le traçage des dossiers de mémoire « fait partie des négociations entre l’Algérie et la France, y compris la restitution des archives historiques nationales, des dossiers. des disparus, les essais nucléaires, les massacres du 8 mai et d’autres dossiers qui seront inclus selon la priorité ».

Selon M. Rebigua, la démarche algérienne se heurte au report de la partie française, afin de faire croire au public que sa présence dans toutes les colonies était une œuvre humanitaire et civilisationnelle, afin que la France se dérobe à ses responsabilités. et ce qui entraînera une indemnisation légale et tombera sous peine.

Le Gouvernement « veille au suivi des dossiers de mémoire dans tous leurs détails, par étapes fixes, dans l’application des directives du Président de la République qui donnent un intérêt particulier aux dossiers historiques. et la mémoire », a ajouté le ministre.

Après avoir rappelé que l’examen des dossiers de mémoire est mené selon des cadres déterminés et précis et sont traités avec une grande sagesse, le ministre des Moudjahidines et des ayants droit a souligné que l’Etat algérien, avec ses institutions, « conserve sa pleine souveraineté, avec une traiter toutes les questions historiques. Il est déterminé, à bien des égards, à suivre la voie de la construction d’une nouvelle Algérie. »

Commentant ce sujet, le président du Conseil national, Salah Goudjil, a estimé que le dossier de l’histoire « est important pour que la vision d’avenir soit claire pour le peuple algérien », précisant que l’histoire, les sacrifices et les luttes des Algériens les gens sont sans précédent dans le monde.vue du type de colonisation qu’il a subi.

Et d’ajouter : « toutes les institutions doivent faire attention à la mémoire et la lire pour ce qu’elle est vraiment, pour des générations.

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