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Lait subventionné : les hausses de prix ne sont pas à l’ordre du jour

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Le prix du lait subventionné ne sera pas augmenté, a déclaré dimanche à Alger, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni.

« J’annonce officiellement qu’il n’y aura pas d’augmentation du prix du lait en sachets subventionnés. Il restera à 25 dinars », a indiqué M. Henni qui s’exprimait sur les ondes du Canal III de la Radio algérienne.

Cette déclaration intervient quelques semaines après l’entrée en vigueur de la loi de finances pour 2022 qui prévoit la création d’un système national d’indemnisation au profit des ménages qui y sont éligibles. La politique de subventions sociales devrait ainsi passer à partir de 2022 à une subvention généralisée à ciblée, destinée aux ménages nécessiteux par le biais d’un programme de transfert direct d’argent.

« C’est une question de politique publique et l’avenir nous en dira plus (…) On parle d’une subvention ciblée pour les familles dans le besoin, mais elle n’est pas encore disponible. à l’ordre du jour, le lait restera à 25 dinars par enveloppe », a-t-il également souligné.

Concernant le développement de la filière laitière, le ministre mise notamment sur le repeuplement des bâtiments d’élevage en vaches laitières par l’importation de vaches laitières.

L’importation de génisses gestantes pour la production laitière a été relancée au cours du mois en cours, note M. Henni, exigeant le strict respect des mesures introduites dans le nouveau cahier des charges régissant ces opérations.

Il a rappelé que l’abattage des vaches laitières de moins de sept ans est « strictement interdit » et que des instructions « fermes » ont été données pour assurer cette disposition.

Il s’agit de surveiller les animaux importés dans des centres de quarantaine où ils seront vaccinés contre la fièvre aphteuse, ainsi que des zones d’élevage devant être inspectées par les services vétérinaires locaux et locaux.

De plus, les importateurs sont tenus d’assurer leur bétail laitier, ce qui impliquera également l’expertise des compagnies d’assurance dans le suivi.

Le nombre de génisses gestantes pour la production laitière à importer sera déterminé par la demande des opérateurs privés.

Elle devrait passer « au moins » à 20.000 têtes par an « si tout va bien », selon le ministre.

Concernant les primes de collecte du lait, M. Henni a annoncé que ces primes sont actuellement à l’étude par son département ministériel en vue d’une éventuelle augmentation.

Ils sont actuellement fixés à 12 dinars pour le fabricant, 4 dinars pour le collecteur et 5 dinars pour le transformateur.

Evoquant la pression sur le lait conditionné à partir de poudre importée, le ministre a souligné que le marché se redresse depuis la délivrance des permis d’importation le 22 décembre.

M Henni précise que seul l’Office national interprofessionnel du lait et des produits laitiers (ONIL) importe près de 180.000 tonnes de poudre de lait annuellement pour répondre aux besoins du marché.

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