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La mort d’Othmane Belouizdad : la disparition d’un de ceux qui ont scellé le sort du peuple algérien

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Le ministère des Moudjahidines et des ayants droit a adressé ses condoléances à la famille de Moudjahid Othmane Belouizdad, décédé mercredi à l’âge de 92 ans, estimant qu’il était « l’un de ceux qui ont scellé le sort du peuple algérien ».

« C’est avec une grande tristesse et souffrance que le ministre des Moudjahidine et des ayants droit, Laïd Rebigua, a appris la disparition du militant et membre du groupe historique des 22, symbole des moudjahidines Othmane Belouizdad », les moudjahidines Le ministère a écrit dans un message de condoléances, estimant que le regret était « l’un des hommes qui a scellé le sort du peuple algérien et l’un des architectes de l’histoire de l’Algérie contemporaine ».

Né le 25 juillet 1929 à Belcourt (Alger), le défunt est issu d’une famille nombreuse de militants et de révolutionnaires. Son frère aîné n’est autre que le militant Mohamed Belouizdad, le chef de l’Organisation spéciale (SO). Sahnoune Belouizdad, son autre frère, est mort sous la torture par la police française à la prison d’El Harrach dans les premières années de la guerre de libération, a indiqué le ministère.

Affecté par l’activité militante de ses frères, feu Moudjahid, Othmane Belouizdad a rejoint le Mouvement national dès son plus jeune âge en tant que militant au Parti du peuple algérien (PPA), puis au Mouvement pour les triomphes des libertés démocratiques (MTLD) . En 1949, il rejoint l’OS où il reçoit une formation paramilitaire avec Mohamed Merzougui et Zoubir Bouadjadj.

Il était l’un des membres importants du Comité Révolutionnaire d’Unité et d’Action (CRUA) qui avait assisté à la réunion du groupe historique des 22 où il fut décidé de prendre les armes comme seul moyen de reconquérir la liberté.

Ainsi, le défunt s’est vu confier la mission de diriger un groupe armé aux côtés de Benguesmia Mouloud, Harthi Mohamed dit Djillali et youcef Boustifa pour mener des attaques contre des infrastructures coloniales, dont l’attaque d’une raffinerie de pétrole à Alger dans la nuit du 1 Novembre. , 1954.

Après son arrestation en novembre 1954, il a été transféré au centre de torture de Villa Mahieddine, où il a subi les pires sévices avant d’être transféré à la prison de Serkadji, où il a purgé une peine de deux ans jusqu’en 1956. Il a ensuite été jugé par un tribunal militaire et condamné à la prison à vie. Il a été transféré à la prison d’El Harrach, puis à la prison de Lambese (Batna) et de Constantine.

En 1958, il est transféré en France où il passe 4 ans dans plusieurs prisons (Marseille, Toutouse, Béziers, Rouen et Bordeaux) avant d’être à nouveau incarcéré à la prison de Serkadji jusqu’en 1962.

Après l’indépendance, il est nommé responsable de la kasma moudjahidine à Alger jusqu’en 1967. Il se consacre ensuite à la gestion de son entreprise dans l’ancien quartier algérien de Belcourt.

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