Le directeur général des douanes, Noureddine Khaldi, a annoncé lundi à Alger que ses services appliqueront, à partir du 1er mars, la nouvelle procédure de demande d’informations sur l’origine des marchandises exportées, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale des douanes (OMD) .
Présidé par l’ouverture d’une journée d’information sur les évolutions du système harmonisé et de la nouvelle procédure de jugements anticipés sur l’origine des marchandises, organisée au profit des opérateurs économiques et des expéditeurs, M. Khaldi a précisé que cette mesure, dite « d’information sur l’origine des marchandises, apportera plus de « certitude et de clarté » aux exportateurs algériens en termes d’engagements commerciaux fondés sur des décisions juridiquement contraignantes et le choix de leurs clients en fonction du taux de traitement à leur réserver. produits dans les pays importateurs dans le cadre d’accords commerciaux préférentiels.
Selon M. Khaldi, cette mesure permettra aux opérateurs économiques tournés vers l’exportation d’obtenir des décisions préalables contenant des informations obligatoires sur l’origine algérienne de leurs marchandises avant la déclaration en douane.
Il contribuera également, ajoute-t-il, à la promotion mondiale de la marque algérienne, d’autant plus que la présentation des décisions anticipées sur l’origine des marchandises aux autorités douanières des pays importateurs est « une preuve acceptable et suffisante » en cas de doute. soulevées par ces autorités concernant l’origine des produits algériens exportés dans le cadre d’accords préférentiels.
Par ailleurs, cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts continus de l’administration des douanes pour s’adapter aux normes et standards internationaux, renforcer le partenariat entre la douane et l’entreprise exportatrice et mettre en œuvre le plan d’action du Gouvernement dans le cadre de sa promotion de la non exportations d’hydrocarbures. », poursuit M. Khaldi.
A cette occasion, la DG Douanes a réitéré la détermination de ses services à poursuivre les réformes à tous les niveaux conformément aux orientations des hautes autorités du pays visant à soutenir l’économie nationale, à la libérer des entraves bureaucratiques et à accompagner les entreprises dans leurs opérations d’exportation. et accorder les facilités douanières nécessaires.
Se référant à la mesure relative aux modifications de la Nomenclature annexée à la Convention sur le Système harmonisé (SH 2022), entrée en vigueur le 1er janvier et introduite à la date fixée par l’Organisation mondiale des douanes, M. Khaldi a expliqué que ces modifications ( 351 changements ) ont touché une part importante des marchandises dans plusieurs secteurs.
L’objectif principal de ces changements est de couvrir les questions liées à la santé et à la sécurité des citoyens, à la protection de la société, à la lutte contre le terrorisme, à la sécurité alimentaire, à la protection de l’environnement et également à l’adaptation aux évolutions technologiques et aux pratiques commerciales actuelles. Il s’agit également de prendre en charge les produits spécifiques couverts par les différentes conventions internationales (produits qui affectent la couche d’ozone, contrôle des déchets dangereux aux frontières, médicaments, produits chimiques et énergies renouvelables », selon la DG Douanes.
Ces changements n’affectent pas l’aspect aux taux des droits et taxes à l’importation qui figurent au tarif douanier, a-t-il également précisé.
Veuillez noter que le jour de l’étude, plusieurs présentations ont été faites par les directeurs de la DGD et le représentant de l’Organisation mondiale des douanes, qui ont parlé par vidéoconférence du SH2022, ainsi que des informations sur le pays d’origine.