Dzair Scoop

Covid-19 : Un diagnostic précoce pour briser la chaîne de transmission

La directrice chargée des maladies émergentes au ministère de la Santé, Samia Hamadi, a appelé dimanche les citoyens d’Alger à recourir au diagnostic précoce, capable d’aider à briser la chaîne de transmission et d’orienter les individus vers la vaccination.

Dans une déclaration à l’APS, Mme Hamadi a souligné l’importance de l’afflux vers les laboratoires de dépistage pour les tests disponibles, ainsi que vers les pharmacies privées en diagnostic précoce, qui pourrait briser la chaîne de contamination et orienter le citoyen vers la vaccination pour les cas négatifs. .

Ainsi, le responsable a rappelé les consignes données par le ministère de la santé aux directeurs de santé pour inciter les citoyens à se joindre à la campagne de vaccination, notamment au niveau des formations sanitaires locales, le but étant de rapprocher le fonctionnement du citoyen, accueillant les wilayele qui ont montré l’exemple en proposant une analyse gratuite des citoyens dans le cadre de la lutte contre la pandémie.

Mme Hamadi s’est félicitée de l’initiative lancée par la Direction de la santé de Wetaya à Sétif, en collaboration avec des associations œuvrant sur le terrain, pour offrir aux citoyens la possibilité de réaliser des tests de dépistage, ce qui est tout aussi bienveillant, ajoutant que davantage de citoyens qui ont fait le test » négatifs » étaient en outre orientés vers la vaccination.

Le responsable a exhorté les autres wilayas à suivre l’exemple de la wilaya de Sétif pour inciter les citoyens à faire un diagnostic précoce, ce qui pourrait stopper la propagation du variant « Omicron », qui s’est généralisé ces dernières semaines.

Elle a également annoncé l’achat prochain de plus d’1 million de doses de réactifs de laboratoire pour le dépistage des virus, en attendant leur mise à disposition de tous les acteurs du domaine, dont les laboratoires biologiques et les pharmacies, qui restent au service du citoyen.

Elle a mis en garde les personnes qui présentent des symptômes d’atteinte à la variante « Omicron » et pensent avoir un « simple rhume », de ne pas consulter et de ne pas respecter les gestes barrières, ce qui conduirait inévitablement à la propagation de la variante et donc , à mesure que le nombre de cas « Omicron » augmente.

Concernant la campagne de vaccination, Mme Hamadi a souligné que, malgré toutes les mesures prises par les pouvoirs publics pour encourager cette opération et le grand nombre de cas d’infection, cette campagne n’avait pas encore « atteint le niveau requis », comme certains le prennent facilement cette quatrième vague car le variant n’est pas « féroce », ajoutant que 4 % des cas « graves » hospitalisés n’ont pas été vaccinés.

Dans le même contexte, le même responsable a rappelé l’importance de la vaccination, qui protège les personnes atteintes de maladies chroniques et les personnes vulnérables contre toutes les complications.

Concernant l’infection des enfants par le virus, elle a expliqué que la situation est mondiale et qu’il n’y a pas de statistiques précises des ministères de la Santé nationale et de l’Éducation, ajoutant que les enfants touchés souffrent de symptômes bénins qui se sont automédiqués.

Elle a également noté le nombre élevé de cas contaminés par « Omicron », notamment les personnes d’âge moyen (ceux de plus de quarante ans), qui n’ont pas été enregistrées lors de la troisième vague.

Le même responsable a tiré la sonnette d’alarme sur les dangers de l’automédication, l’usage arbitraire de drogues et l’abus dans le domaine de la prescription de certains médicaments, malgré les recommandations du ministère de la Santé appelant au « respect du protocole de traitement ». préparé par le panel et soumis à la Commission de surveillance de la pandémie de coronavirus.

Elle a également mis en garde contre l’usage excessif d’antibiotiques et de certaines préparations populaires sur les réseaux sociaux, qui ont créé une « haute pression » sur le marché national du médicament.

Quitter la version mobile