La demande sans précédent de certains types de médicaments utilisés dans le traitement du Covid-19 suite à l’augmentation récente des contaminations à l’Omicron a créé des perturbations sur le marché national du médicament, mais l’Observatoire surveille la disponibilité des produits pharmaceutiques en quantité suffisante.
Le président du Syndicat national des pharmaciens d’officine d’Algérie (SNAPO), Messaoud Belambri, a estimé que la forte demande pour certains types de médicaments a entraîné une pénurie de ces produits sur le marché national et a semé la panique parmi les citoyens, notamment suite à l’épidémie de contamination par Omicron ces dernières semaines.
« Malgré les mesures prises la semaine dernière par l’Observatoire National de Surveillance de la disponibilité des produits pharmaceutiques et ses assurances quant à la disponibilité de tous ces produits, les médicaments utilisés dans le traitement du Covid-19 continuent d’être sous forte pression sur le marché national « , a ajouté M. Belambri.
Dans ce contexte, le syndicaliste a appelé au renforcement des contrôles afin de mettre fin à la vente concomitante dans laquelle certains sont employés qui conditionnent la vente de médicaments destinés au traitement du Covid-19 à l’achat d’autres produits .
Par ailleurs, il s’est dit « désolé » de voir certains pharmaciens proposer eux-mêmes des « kits de médicaments » sans ordonnance, à l’heure où les antibiotiques ne sont plus prescrits dans les pays développés, mais prennent des toniques, des compléments minéraux et des antalgiques, ou suffisamment de repos et de sommeil pour permettre au système immunitaire de reproduire des anticorps protecteurs.
Afin de se procurer certains types de médicaments qui, aux yeux du public, constituent le traitement du Covid-19, tels que Pracetamol, Varenox, ainsi que certaines vitamines et fortifiants, le patient est obligé de les chercher partout et essayez et à travers les réseaux sociaux.
Une citoyenne avoue avoir visité plusieurs pharmacies de la capitale à la recherche de médicaments pour l’artérite des membres inférieurs (AOMI), elle s’est tournée vers les membres de sa famille et ses amis.
Elle dit avoir réussi à les obtenir après un long effort.
De son côté, le chef du service de médecine interne de l’hôpital public (EPH) de Birtraria, Fr. sont insuffisants dans les pharmacies communautaires.
L’Observatoire national de surveillance de la disponibilité des médicaments se veut rassurant
Le président de l’Observatoire national de surveillance de la disponibilité des médicaments, Reda Belkacimi, a annoncé l’application de « mesures urgentes et strictes » contre la parties qui ont provoqué la pénurie sur le marché de certaines classes de médicaments au cours des dernières semaines, assurant aux citoyens la disponibilité de tous ces produits pharmaceutiques.
Le même responsable a également indiqué que le ministère de l’Industrie pharmaceutique a donné des instructions strictes aux fabricants, importateurs et distributeurs de médicaments pour assurer la disponibilité des produits sous « haute pression », citant en exemple les classes en question, telles que Varenox (Lovenox), du paracétamol et des antibiotiques ».
M.Belkacimi a également indiqué que le ministère a lancé une opération d’inspection pour débloquer tous les stocks de produits qui sont très demandés au niveau des officines de ville, en avertissant leurs propriétaires, soulignant que s’ils ne se conforment pas, le Département. of Commerce est autorisé à prendre des mesures allant jusqu’à la fermeture.
S’agissant des mesures appliquées aux producteurs et importateurs, le Ministère leur a accordé, selon le même responsable, un délai de 48 heures après qu’ils aient pris toutes les mesures relatives aux documents requis pour la libération du produit. Le même délai a été accordé aux grossistes et distributeurs pour faciliter la livraison de ces médicaments sur le marché national.
Le Ministère a également lancé un appel à tous ces acteurs du marché pharmaceutique pour qu’ils communiquent en amont leurs prévisions hebdomadaires de production au Ministère de l’Industrie Pharmaceutique, afin de réguler le marché en amont, évoquant par exemple la fourniture de « 600.000 bidons de produit Varenox local »(le même médicament importé, connu sous le nom de Lovenox).