a souligné que la vaccination reste le « seul moyen » d’obtenir l’immunité collective, surtout après qu’il a été constaté que 94% des patients décédés du Covid-19 n’étaient pas vaccinés, soulignant le respect impératif de toutes les mesures préventives dans tous les espaces commerciaux et structures publiques . tout en veillant à ce que la sanction de fermeture immédiate s’applique à tout contrevenant, y compris les transports en commun. Dans une déclaration à l’APS, M. Zoughaileche a exhorté les citoyens à se faire vacciner, suite à la forte diffusion ces dernières semaines de la variante « Omicron » et à la saturation des services hospitaliers nationaux, soulignant que les deux premières doses de vaccin protègent à 50 ans. % voire 60% et la troisième dose à 90%.
Par ailleurs, il a souligné l’importance de la campagne de vaccination pour laquelle les pouvoirs publics ont mobilisé tous les moyens matériels et humains pour briser la chaîne de contamination, attribuant les réticences à se faire vacciner au leadership citoyen et à certains dysfonctionnements organisationnels.
Dans ce contexte, il estime que des mutations du virus peuvent réduire l’efficacité du vaccin et rendraient la pandémie incontrôlable, d’où la nécessité d’accélérer la vaccination du plus grand nombre.
Se référant aux expériences et aux données de certains pays, le spécialiste a rappelé que la population non vaccinée était plus exposée aux contaminations et aux complications, montrant qu’une large vaccination de la population permet non seulement de rompre la chaîne de transmission et de protéger le système immunitaire système mais aussi pour protéger la société des mutations virales.
Si le porteur du variant « Delta » infecte environ 6 personnes, le patient porteur du variant « Omicron » peut infecter entre 8 et 10 individus, a expliqué M. Zoughaileche, arguant que la vaccination « doit d’abord cibler les groupes vulnérables, à savoir les personnes en âge . et les malades chroniques, ou encore le personnel des secteurs les plus à risque, et à leur pointe Santé ».
Il faudra, à ce titre, renforcer la prise en charge de ces franges, en apportant les médicaments nécessaires et la quantité d’oxygène, poursuit-il.
Il a également évoqué une unité, chargée du suivi des enquêtes épidémiologiques, qui a développé une solution hébergée par le serveur du ministère de la Santé, et conçue comme un outil d’aide à la décision et à l’intervention axé sur le suivi des contacts.
Cette solution repose sur deux (2) applications à déployer sur tout le territoire, une application mobile appelée « Covid Tracker », mise en place au profit des Services d’Epidémiologie et de Médecine Préventive (SEMEP), pour enquêter sur le terrain et géolocaliser les foyers infectieux , mais veille également à la santé des patients et veille au respect des gestes barrières selon le protocole sanitaire pendant une durée comprise entre 14 et 21 jours.
Une autre application baptisée « Covid Sentinel » assure en temps réel le suivi, le filtrage et la synthèse des données collectées localement (SEMEP/DSP) voire nationalement. De son côté, Riad Mahiaoui, membre du comité scientifique de surveillance de la pandémie de Coronavirus, avait rapporté jeudi sur la Radio Nationale que 13 millions de personnes avaient été vaccinées à ce jour, prédisant une augmentation de ce nombre dans les prochains jours. après l’afflux de personnes sous vaccins.
Dans le même contexte, le président du Syndicat national des pharmaciens d’officine d’Algérie (SNAPO) a indiqué que le nombre de vaccinés, dans l’opération de vaccination supervisée par 1.500 pharmaciens, a atteint 400.000 personnes, soulignant l’importance de participer à cette campagne. pour briser la chaîne de transmission du virus.
Médéa, une wilaya modèle avec 70% de la population vaccinée
Lors de ses visites dans certaines wilayas du pays, le ministre de la Santé a constamment décrit la wilaya de Médéa comme une « wilaya modèle » où le taux de vaccination est tombé il a atteint 70%, un taux que les pouvoirs publics ont suivi au niveau national, appelant les autres wilayas du pays à suivre cet exemple, s’appuyant sur l’expérience de cette wilaya pour la réussite de la campagne de vaccination.
Cette opération a culminé au niveau de la wilaya en une journée en septembre dernier, avec 33.000 cas vaccinés, voire parfois 10.000 vaccinés en une journée dans le mois de janvier en cours, une opération qui est encore quasi continue. au même rythme, a indiqué à l’APS le directeur de la santé de la wilaya Mohamed Cheggouri.
Selon lui, le succès de la campagne de wilaya s’explique par les moyens mobilisés et l’implication de tous les acteurs de la société civile, médecins et mosquées en sensibilisant la société à l’importance de la vaccination.
En raison de l’afflux massif de tous les secteurs de la société, le département de la santé a dû augmenter les points de vaccination de 75 à 300 points, a souvent eu recours à des campagnes de porte et mobilisé des ambulances équipées dans les zones reculées.
Le nombre de bénéficiaires de deux doses de vaccin s’élève à plus de 380.000 personnes sur un total de 540.000 des catégories ciblées de wilaya, âgées de 18 ans et plus, soit 70% des personnes vaccinées dans la région, détaille le même. Le responsable a ajouté que la direction a également enregistré une augmentation quotidienne du taux des catégories ayant reçu la troisième dose.
Il a souligné que ces efforts ont vraiment payé, « car la wilaya n’a pas été durement touchée par la quatrième vague, malgré la généralisation de la variante « Omicron » et le nombre de personnes hospitalisées cette semaine. atteint 72 cas dans toutes les formations sanitaires. dans la wilaya, avec seulement 3 cas en réanimation.