L’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) a annoncé jeudi avoir enregistré à ce jour un total de 400 cas du variant Omicron en Algérie, ce qui représente 57% des variants circulants.
« Dans le cadre des activités de séquençage menées au niveau du laboratoire de référence de l’Institut Pasteur en Algérie, pour la détection de divers variants du virus SARS-CoV-2 et compte tenu du grand nombre d’échantillons à analyser, nous signalons l’enregistrement d’un total de 400 cas du variant Omicron en Algérie, ce qui représente au 20 janvier 2022, 57% des variants circulants », précise la même source.
Ainsi, « il y a une augmentation exponentielle de la courbe des nouveaux contaminants avec la variante Omicron. Comme prévu, cela est dû à la particularité de la souche de cette variante, qui a une capacité de propagation extrêmement élevée et rapide, tout comme on l’observe à l’échelle mondiale », a indiqué l’IPA dans un communiqué.
Il a rappelé, dans ce sens, que cette variante représente, depuis le 13 janvier, un encours « 33% des variantes circulantes » et, de ce fait, cette variante « est devenue prédominante et on peut dire désormais que l’actuel vague en Algérie pour la semaine en cours ».
« Nous nous attendons à ce qu’il soit supérieur à 90% dans les deux prochaines semaines », prévient la même source.
« Il est à noter que de nombreuses infections par cette variante ont été signalées chez les enfants, qui sont plus vulnérables aux virus respiratoires, sachant que le virus reste plus longtemps dans cette catégorie, ce qui augmente le risque de transmission encore plus rapide, du virus. pour un plus grand nombre de personnes vivant autour d’eux », indique le communiqué.
IPA considère qu’il est « fondamental » que la population « revienne à l’adhésion massive à la vaccination contre le Covid-19 et au strict respect des règles de prévention sanitaire, à savoir le port de masques de protection, la distanciation physique et le lavage fréquent des mains pour faire face effectivement. avec la pandémie. »