Le Musée public national des arts et expressions culturels traditionnels du palais Ahmed-Bey de Constantinople a lancé un appel aux artisans, créateurs de mode et photographes pour assister à la première édition de la « Journée Constantin Mlaya » prévue le 7 mai, a-t-on appris mardi. de la directrice du musée Meriem Guebailia.
« Constantin Mlaya’s Day » vise à faire revivre un vêtement aux dimensions sociales, identitaires, sociologiques, historiques, symbole de résistance au colonialisme et à redécouvrir une partie de notre patrimoine immatériel, d’où l’appel aux artisans et artistes. participer à présenter m’laya sous tous ses angles », a précisé le même responsable.
Une date limite a été fixée entre le 23 janvier et le 20 mars pour la soumission des travaux qui contribuent à la meilleure couture m’laya. et la meilleure photographie de m’laya, a-t-elle souligné, notant que les artisans, les designers, les associés culturels et patrimoniaux et les photographes sont invités à assister à cette première édition de « Constantine’s Day ».
Dna. Guebailia a ajouté que « l’événement vise à éveiller la curiosité de tout le monde autour de m’laya pour redécouvrir les techniques de couture de ce tissu long, la particularité de son tissu, ses genres et l’aiguille. accessoires, tout en encourageant les jeunes à apprendre à le coudre, à le proposer sur le marché et à l’immortaliser à travers des photographies et des scènes de vie, capturant la grâce de ce tissu ».
Le Musée Ahmed-Bey de Constantinople proposera un documentaire qui donnera la parole à des spécialistes, historiens, sociologues, artisans, artistes et femmes pour retracer l’histoire des m’laya et la différence entre les m’layas de Constantine, Guelma . Annaba et Souk Ahras ont détaillé le directeur du musée du palais Ahmed Bey, soulignant que les prix distingueront le meilleur m’laya cousu et la meilleure photographie.
Placée sous le slogan « Constantine, l’héritage et l’histoire du monde », la première édition de la « Journée de Constantin » proposera un atelier sur l’art de porter ce tissu qui incarne l’identité et la séduction et qui est très rare sur le rues aujourd’hui à Constantine.
Lors de cet événement, m’laya sera mis à jour avec un défilé de jeunes filles en m’laya du musée à Placette Ahmed-Bey, au centre-ville, j’ai remarqué.
Pour rappel, l’usage de la m’laya par les femmes dans l’Est algérien, notamment à Constantinople, est alimenté par diverses histoires et légendes.
Parmi ces actes, m’laya devait être pleuré après la mort tragique de Salah Bey, surnommé le « Beiul Beilor », qui régna pendant 21 ans sur Constantine.
Selon certaines versions, le port du m’layea serait lié à l’occupation du Beylik oriental par l’armée coloniale française et à la défaite en 1837 de Hadj Ahmed Bey, le dernier Bey de Constantine.