Le partenariat des entreprises publiques avec des entreprises étrangères de la filière ciment a permis d’améliorer les rendements des cimenteries sans moderniser leurs outils de production et de leur permettre de bénéficier d’un savoir-faire de gestion, selon la Cour des comptes en 2021. rapport annuel
This Le rapport, qui reprenait les principaux résultats de l’enquête de la Cour des comptes sur l’exécution de son programme de contrôle pour 2019, faisait référence à l’évaluation du partenariat économique public (PEE) avec des entreprises étrangères opérant entre 2005 et 2008 dans le industrie du ciment.
Cette opération a ciblé cinq cimenteries bénéficiant du statut EPE / SPA, à savoir la Société des ciments de Hadjar Soud (SCHS), la Société des ciments de Sour El Ghozlane (SCSEG), la Société des ciments de la Mitidja (SCMI), la Société des ciments de Zahana (SCIZ), ainsi que la Société des ciments de Beni-Saf (SCIBS), soulignent le rapport, rappelant que ce partenariat s’est matérialisé, pour chaque cimenterie, par un contrat de vente d’actions. , jusqu’à 35 % du capital social, appuyé par un contrat de délégation de la gestion de la société à la société étrangère acquéreur des parts.
Les contrats de gestion conclus sont d’une durée renouvelable de quatre ans pour SCHS et SCSEG et de 10 ans pour SCMI, SCIZ et SCIBS, précise la Cour des comptes, précisant que l’objectif est de moderniser et d’augmenter la production de cinq cimenteries à satisfaire une demande nationale croissante.
Se concentrant principalement sur la mise en œuvre de contrats de délégation de gestion, ce bilan estime que « malgré l’amélioration des rendements annuels moyens des cimenteries, par rapport à leurs performances avant la conclusion d’un partenariat, cette opération n’a pas permis de entreprises concernées et leur permettre de bénéficier du savoir-faire et de l’expertise managériale dans l’industrie cimentière de partenaires étrangers, dont certains sont de renommée internationale ».
Ceci est principalement dû, explique le document, aux « insuffisances qui caractérisent l’exécution des contrats de gestion, dont les clauses contractuelles ne définissaient pas suffisamment les objectifs de performance du gestionnaire, les modalités d’évaluation des objectifs contractuels, les critères de désignation des directeur général et les conditions de sa révocation ».
Ceci, outre « le manque d’accompagnement adéquat dans le domaine de la formation et du transfert de savoir-faire », déplore l’analyse qui ajoute, par ailleurs, que « les arrêtés de plans d’investissement pour l’atteinte des objectifs de production n’ont pas été respecté ».
Plus précisément, « les objectifs contractuels de production fixés dans les contrats de gestion de quatre des cinq cimenteries et l’objectif de modernisation de leurs outils de production n’ont pas été atteints, malgré les opportunités offertes par le marché national durant cette période et la rentabilité des cimenteries et leur confort financier », explique le rapport.
Ce constat s’explique notamment par « l’insuffisance » du cadre partenarial à travers les contrats de gestion et par le non-respect de certaines clauses contractuelles, notamment celles relatives à la mise en œuvre des plans d’investissement adoptés pour atteindre les objectifs de production.
La Cour des comptes recommande donc que les termes du contrat de gestion soient définis « strictement » par rapport aux objectifs de l’entreprise, notamment en ce qui concerne la part de marché, la rentabilité, l’efficacité et la qualification du personnel avec un système de rémunération adéquat pour le gérant associé . , et de s’assurer que la clause relative au transfert du savoir-faire et de l’expérience technologique qui fait la réputation du partenaire / gestionnaire soit incluse dans le contrat de partenariat / gestion.