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Céréales : 13 millions de qx collectés pour la saison 2020-2021

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La quantité de céréales collectée par l’Office interprofessionnel algérien des céréales (OAIC) ​​a atteint 13 millions de quintaux de blé tendre et de blé dur, a indiqué jeudi le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelhafid Henni.

S’exprimant lors d’une session plénière de l’Assemblée populaire nationale (NPA) sur les questions orales, le ministre a indiqué que les statistiques de la campagne 2020-2021 montrent « un déficit en termes de quantités collectées », précisant une quantité de 135.000 qx d’orge collectés pour des besoins supérieurs à 8 millions de qx.

Cette situation a entraîné une spéculation sur la production de son et sa mise à disposition aux agriculteurs, d’autant que seulement 40% sont destinés directement aux agriculteurs, alors que 60% sont destinés à la vente gratuite, a ajouté le ministre.

Le ministre qui a condamné ces pratiques, a précisé que son département ministériel travaillait en coordination avec le ministère de l’industrie afin de s’orienter définitivement vers la vente de son produit directement aux éleveurs ou aux usines de production d’aliments uniquement pour animaux et nous avons interdit leur vente libre. en plus des moulins à farine.

En termes de capacité de stockage, M. Henni dira que la filière travaille à l’augmentation de la capacité de stockage de l’OAIC (actuellement 28 millions de qx), à travers le projet de construction de 30 silos de stockage, dont 16 achevés et 14 en retard d’achèvement . . Concernant le retard pris dans la construction du stock d’Aflou (Laghouat), le ministre a indiqué que l’arrêt du projet était dû au non-respect par l’entreprise contractante des engagements contractuels, en plus de la question croissante de l’eau.

Pour la constitution des stocks, le ministre a précisé que tous les moyens sont disponibles pour leur réalisation avec les capacités nationales, sans recourir à l’expertise et aux fonds étrangers.

Concernant la disponibilité des aliments pour animaux, le ministre a indiqué qu’il avait reçu l’approbation du Premier ministre pour la préparation du rapport de février, afin d’augmenter la quantité d’aliments pour les chameaux et les poils. , d’un kilogramme à 4 kilogrammes par jour.

Le ministre a indiqué que la quantité actuellement accordée aux chameaux et aux chevaux est insuffisante, obligeant le secteur à opter pour l’importation d’orge.

Concernant le classement des chameaux comme bien national pour bénéficier de la subvention, le ministre a évoqué le programme élaboré par le ministère pour le développement de l’élevage, y compris ceux des régions sahariennes.

Ce programme comprendra l’achat de personnel et d’équipements, avec le développement de gènes, la conservation des races nationales, la fourniture de fourrage, la construction de points d’eau et l’ouverture de routes sahariennes au-delà de la protection contre les maladies par la vaccination. , et ces opérations sont effectuées par des instituts agricoles.

Concernant la wilaya de Bordj Badji Mokhtar, le ministre a évoqué l’existence de 41.000 chameaux, 107.000 moutons, 62.000 chèvres et 39.000 vaches, un cheptel qui permettait à cette wilaya de produire 9.000 quintaux de viande rouge. 500.000 DA pour la création de petites unités de production laitière, et 1 million de DA pour la création de petites unités de production agro-alimentaire dans la wilaya, poursuit M. Henni.

Le secteur vise également à investir dans la production de viande rouge et de viande en général dans la région, en ouvrant des cliniques vétérinaires mobiles et des laboratoires.

En réponse à une question sur la propagation de l’acarien nuisible « Boufaroua », qui a causé une perte de 60 % de la production de dattes dans la wilaya d’El Meghaïer, le ministre a indiqué que la filière pourrait traiter 2 millions et demi de palmiers. arbres des 18 wilayes productrices de dattes, ce qui représente 99% de l’objectif fixé.

de services agricoles.

Les coûts des campagnes de lutte sont à la charge de l’Etat, avec un financement du Fonds National de Développement des Investissements Agricoles.

A El Meghaïer, 360.100 palmiers ont été traités, avec un taux qui dépasse 100% de l’objectif fixé. Malgré cela, il y a eu des pertes de plus de 60% de la production en 2021, selon les statistiques de la wilaya.

Enfin, le ministre a déclaré que les inquiétudes exprimées par les députés sont « réelles et seront prises en compte ».

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