Le 1er vice-président de la Confédération africaine de football (CAF), le Sénégalais Augustin Senghor, a réuni samedi à Douala l’ensemble des 24 délégations des équipes participant à la 33e Coupe d’Afrique des nations CAN-2021 (reportée à 2022, ndlr). ) au Cameroun (9 janvier – 6 février) « pour faire preuve de compréhension » envers les organisateurs.
« Le Cameroun a fait un gros effort, même si nous savons que tout ne sera pas parfait. Nous avons parlé des ajustements pendant la compétition. Si la CAF et le COCAN (Comité local d’organisation, ndlr) constatent qu’« il y a des améliorations à apporter, nous le ferons au fur et à mesure. J’exhorte toutes les délégations à faire preuve de compréhension envers les organisateurs et, surtout, à faire des sacrifices pour s’adapter aux conditions, tout en veillant à ce que cela n’ait pas d’impact négatif sur le bon déroulement du tournoi », a-t-il déclaré. CAF N.2 de la presse.
Egalement le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor s’est exprimé en marge d’un match de gala, disputé samedi matin au stade de la Réunification Bépanda à Douala, en présence du président de la CAF Patrice Motsepe, et de quelques membres de le Comité Exécutif de l’instance continentale.
« Ce fut une rencontre conviviale, notamment en présence de la COCAN, pour lancer symboliquement la CAN des organisateurs. C’est bien d’avoir joué avec ces jeunes camerounais et de partager ces moments avec les médias », a-t-il ajouté.
Le dirigeant sénégalais est revenu sur la longue série liée à l’organisation de cet événement, dont le sort n’a été scellé qu’en décembre, après avoir été tout près d’être reporté, sous la pression de la Fédération internationale (FIFA).
« J’ai accepté le défi d’organiser cette CAN en pleine période de Covid-19, mais je suis sûr que le pari sera pris à la fois par les autorités camerounaises et la CAF, dans le but d’avoir autant de compétition que de santé que possible », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : « Nous recherchons les conditions optimales pour satisfaire les 24 équipes participantes, mais nous sommes aussi sur un continent qui a ses réalités. Pas du jour au lendemain, nous allons élever la position de ce tournoi au même rang. comme l’Euro, la Coupe d’Asie ou la Copa America. Nous accepterons tous le défi ensemble. »
Afin de faire face à la propagation de la pandémie de Covid-19, dont Omicron gagne du terrain dans le monde, et notamment dans certains pays africains, le 1er vice-président de la CAF n’a pas manqué de faire appel.
« Nous devons respecter les mesures sanitaires et les gestes barrières afin de permettre à la compétition de se dérouler sans risque d’infection. Le monde entier a été touché par la pandémie, y compris en Europe, où plusieurs matchs sont reportés chaque week-end. »
Enfin, concernant ses favoris pour le sacre final, le président de la FSF a laissé entendre que la compétition sera rude pour succéder à l’Algérie, tenante du titre en 2019.
« Le meilleur gagnera. Je dirai seulement que ce sera le Sénégal qui décrochera le trophée, mais c’est l’un des favoris qui sont entre huit et dix équipes », a-t-il conclu.