Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a annoncé jeudi à Alger le déblocage de 890 dossiers en suspens au niveau de l’Agence nationale pour le développement des investissements (ANDI). A la télévision, le ministre a indiqué que plus de 1.500 dossiers avaient été déposés par des investisseurs auprès de l’ANDI afin de bénéficier des avantages et exonérations prévus par la loi sur les investissements, mais qu’ils sont restés sans suite pour des raisons légales.
Soulignant que le traitement de ces dossiers se fait en « coordination » entre les Ministères de l’Industrie et de la Justice, M. Zeghdar a indiqué que 890 dossiers ont été débloqués à ce jour après qu’il a été établi qu’il n’y a pas de poursuite judiciaire contre leurs titulaires.
Parallèlement au traitement des dossiers ANDI, le Ministère de l’Industrie travaille à la relance des entreprises et des établissements publics à l’arrêt et en difficulté.
51 entreprises ont été fermées et 32 autres entreprises en difficulté ont été recensées, a indiqué le ministre, rappelant la réouverture de plusieurs unités de ces entreprises, dont la verrerie de Jijel (AFRICAVER), l’unité de production trois unités de l’entreprise publique d’électronique à Sidi Bel Abbes et l’usine de production de levure de Bouchegouf (Guelma) par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, afin de débloquer des projets d’investissements achevés et en attente pour des raisons administratives, ont jusqu’ici permis de lancer 380 unités de production réparties sur 40 wilayas.
Ces projets permettent la création de 23.165 emplois directs, sans tenir compte des emplois indirects qui seront créés du fait de la mobilité économique générée par ces activités au niveau de leurs périmètres. Il s’agit d’une approche qui vise à restaurer la confiance entre les investisseurs et l’Etat, a-t-il dit, ajoutant qu’il a constaté une grande satisfaction de la part des opérateurs dont les intérêts vont désormais se concentrer sur la réalisation de leurs objectifs économiques.
Plus de 1.000 terrains récupérés inutilisés
Dans une question sur les terrains industriels, le ministre a indiqué que 14.600 terrains avaient été identifiés, accordés pour la réalisation de projets, mais qui sont restés inutilisés à ce jour.
Il s’agissait de la récupération de 1002 hectares de terres d’une superficie de 400 hectares, a expliqué M. Zeghdar, qui a précisé que toutes ces plaques récupérées seront destinées à de véritables investisseurs dans les différentes wilayas.
Le régime juridique foncier a également été revu. Il a été achevé en décembre de l’année dernière et se trouve actuellement au niveau du secrétariat général du gouvernement, a déclaré le ministre.
Ce nouveau dispositif entrera en vigueur dès son approbation par le président de la République au niveau du Conseil des ministres, a-t-il ajouté.