Un accord-cadre de coopération a été signé lundi à Alger entre le ministère des Moudjahidines et des ayants droit et l’Agence spatiale algérienne (ASAL) pour protéger la mémoire nationale par l’utilisation des technologies et applications spatiales pour inventorier et protéger le patrimoine historique lié à la résistance populaire. mouvement national et la révolution de libération nationale (1830-1962).
La cérémonie de signature de cet accord s’est déroulée sous la supervision du ministre des Moudjahidines et Dépendants, Laid Rebiga.
La convention a été signée par le secrétaire général du ministère, Hachemi Afif, et le directeur général de l’Agence spatiale algérienne, Azzedine Oussedik, en présence des directeurs des deux institutions.
Suite à la signature de l’accord qui a eu lieu au siège du Ministère des Moudjahidines et des Dépendants de la Loi, le Ministre a précisé que cet accord s’inscrit dans « l’application des instructions du Président de la République qui a instruit dans son Dernier message. les institutions concernées assurent la protection de la mémoire nationale par tous moyens, notamment la documentation numérique ». Il a qualifié la convention « d’outil efficace car elle s’appuie sur la numérisation et la documentation spatiale pour protéger et préserver la mémoire nationale ».
M. Rebiga a souligné que la convention vise à « développer des outils et des produits spatiaux, y compris l’imagerie satellitaire et les données GPS », à « explorer des sites historiques à l’aide de la technologie spatiale, produire des images à valeur ajoutée et mener une étude de site ». technologie de pointe. »
« La cartographie de la mémoire nationale de l’Algérie est très riche car elle comprend plus de 6.000 monuments historiques tels que les sièges des commandements historiques, les prisons et les centres de torture répartis à travers le pays », a déclaré M. Rebiga, soulignant que le ministère de l’histoire touristique d’après les données à travers toutes les énergies de l’Agence Spatiale Algérienne (ASAL) qui travaillera en coordination avec les professeurs spécialisés du Centre National d’Etudes et de Recherches sur le Mouvement National et la Révolution à partir du 1er novembre 1954 (CNERMNR 54), étant un responsable technique avec la fourniture d’informations précises et les lieux des événements historiques ».
De son côté, le directeur général de l’ASAL, Azzeddine Oussedik, a précisé qu’en vertu de la convention, « une base de données géographiques devra être mise en place pour la découverte et la conservation des sites historiques au niveau national et pour le développement d’un portail de publication de documents historiques. informations via le web (plate-forme historique) ».
Selon M. Oussedik, ce portail électronique repose sur un système d’information géographique qui contient des cartes objectives, dynamiques et actualisables. Cette cartographie définit avec précision tous les lieux d’événements et monuments historiques tels que les wilayas historiques, les champs de mines, les lignes électrifiées et les sites des batailles les plus importantes de 1830 à 1962, qui seront accompagnées d’explications d’historiens et accessibles aux citoyens et aux chercheurs. de différents pays du monde en langue arabe et étrangère ».