En convoquant les électeurs pour les élections locales anticipées, prévues le 27 novembre, le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, tiendra ses engagements pour parachever la mise en place des institutions de l’Etat.
En effet, le 28 août, le chef de l’Etat a signé un décret présidentiel convoquant l’électorat pour les élections anticipées des assemblées populaires communales (APC) et des wilayas (APW) pour le 27 novembre, prévoyant également la révision exceptionnelle des listes électorales du 5 au 15 septembre 2021.
Les prochaines élections, qui ont lieu quelques mois après les élections législatives du 12 juin, qui ont inauguré la 9e législature, un an avant la fin du mandat de l’Assemblée populaire nationale (APN), est une nouvelle étape dans le processus de construction d’une Algérie démocratique encore plus proche du citoyen.
Le président Tebboune a indiqué que les élections législatives « sont la deuxième étape dans le processus de changement et de construction d’une Algérie démocratique encore plus proche du citoyen qu’avant », en attendant l’organisation des élections locales (APW et APC), qui se veulent » la dernière étape »de ce processus.
Parachever le processus électoral en renouvelant le CPA et l’APW permettra de « restaurer la confiance » entre les citoyens et leurs représentants et de « corriger les lacunes » constatées dans les assemblées locales ces dernières années, selon les observateurs politiques.
Le 27 novembre marquera avant tout « l’étape finale » de l’achèvement de l’opération de renouvellement des institutions de l’Etat, qui va « passer à autre chose centrée sur un véritable développement local », estiment d’autres observateurs, ajoutant que la décision de tenir tôt Les élections pour le renouvellement des institutions de l’Etat sont intervenues en réponse aux demandes du Hirak du 22 février 2019.
A ce titre, le Bureau du Conseil de la Nation a salué, au lendemain de la convocation des électeurs, « la feuille de route adoptée par le président Tebboune. jeter les bases de la nouvelle république et construire ainsi l’État et les institutions constitutionnelles », appelant, à cette occasion, les acteurs nationaux à « faire preuve de souplesse politique et de civilité pour une participation active à la construction d’un avenir démocratique ».
Les différentes actions de renouvellement des institutions de l’Etat s’inscrivent dans un processus de réformes profondes lancé par le Président Tebboune, depuis son élection à la tête de la magistrature suprême du pays le 12 décembre 2019, consistant notamment en l’élaboration d’une nouvelle Constitution que le peuple algérien a voté lors du référendum du 1er novembre 2020.
L’autre action importante dans les réformes engagées est l’adoption le lundi 30 août 2021 par le Conseil des ministres d’un projet d’ordonnance modifiant certaines dispositions du code de de les harmoniser avec le nouveau régime électoral, notamment dans ses aspects concernant le président de l’Assemblée populaire communale et ses adjoints.
Les évolutions à opérer au niveau des Assemblées élues, suite aux élections anticipées et aux évolutions prévues dans certaines dispositions du code communal, s’inscrivent ainsi dans la consolidation de l’Etat de droit et tendent à renouveler la gouvernance.