La société d’eau et d’assainissement d’Alger (SEAAL) a mis en place, en prévision de la saison hivernale, un plan de prévention des risques d’inondations en surveillant en permanence 40 points noirs sur le réseau d’adduction d’eau. ) les quartiers administratifs de la capitale, ai-je appris mardi auprès des services d’assainissement de l’entreprise.
Dans le cadre du plan de prévention mis en œuvre par SEAAL pour lutter contre les risques d’inondation, tous les moyens humains et matériels sont mobilisés en temps normal et renforcés en cas de pluie pour surveiller 40 points noirs dans la wilaya d’Alger à travers les treize (13) circonscriptions administratives » Pour éradiquer ces points noirs, notamment dans les communes de Bab Ezzouar, Hossein Dey, Bordj El-Kiffan et Bordj El-Bahri, des projets sont en cours, en coordination avec le service des ressources en eau et l’unité d’entretien du réseau routier et d’assainissement d’Alger (ASROUT), a-t-il expliqué, précisant qu' »ils visent à renforcer le réseau d’assainissement et d’assainissement des eaux pluviales ». travaille depuis des années au renouvellement et à l’extension des anciens réseaux d’assainissement officiels et à la création des principaux réseaux de transfert d’eau. eaux usées et eaux de pluie pour prévenir d’éventuels incidents, a précisé le responsable, évoquant la construction de 85 stations de pompage dans la capitale pour éviter tout risque d' »inondation ».
Le rôle de ces stations de relevage réparties sur le territoire de la Wilaya d’Alger est de collecter les eaux usées et pluviales des rivières vers d’autres « embouchures » pour éviter les inondations. Parmi ces stations de relevage se trouve celle de Bab Ezzouar, qui relève 25.000 mètres cubes par heure soit 2 millions de mètres cubes par mois, en plus de celles de Bordj El Bahri, Carrobier et El-Harrach.
SEAAL a mobilisé 12 équipes d’intervention spécialisées pour la maintenance des gros équipements au niveau du réseau d’assainissement principal et 6 équipes d’intervention pour les postes de relevage. Ces équipes seront dotées de moyens sophistiqués pour traiter rapidement et en temps réel tout dysfonctionnement, a assuré M. Boudab.
Un programme préventif de curage et curage des cours d’eau
Pour cette personne responsable de l’aménagement et de l’assainissement en continu des cours d’eau et des oueds d’Alger et de la réhabilitation du réseau principal d’égouts et d’eaux pluviales, ainsi que de l’installation des stations de relevage sont des facteurs importants « capables de réduire de manière significative » les inondations éventuelles.
Afin d’atténuer la gravité des inondations à Alger, il faudra éviter de « recouvrir » les cours d’eau ou de « les transformer en voies de circulation », car ce sont les seuls moyens d’envoyer l’excès d’eau dans la mer, a-t-il rappelé l’impératif d’interdire « la construction de tout bâtiment sur les rives des gués et d’éviter d’y déverser des déchets solides ».
Plus de 100 oueds ont été identifiés à Alger, a-t-il déclaré, notant que SEAAL travaille, à travers des campagnes de sensibilisation, à sensibiliser les riverains et les chefs d’usine, notamment sur le danger de déverser des déchets dans les cours d’eau.
Et en même temps on regrette le taux de déchets solides constaté ça et là depuis le lancement, dans la capitale, de projets d’envergure.
Par ailleurs, explique M. Boudab, le changement climatique et l’effet de serre sont des facteurs qui peuvent conduire à des pluies pouvant conduire à des inondations.