Le Premier ministre soudanais Abdalla Hamdok a salué l’initiative de l’Algérie pour résoudre la crise du barrage Renaissance, offrant « une solution imminente à cette crise en vertu du droit international ».
Dans une interview accordée à la chaîne de télévision saoudienne « Al Sharq », M. Hamdok a déclaré que son pays « apprécie les efforts des dirigeants algériens » dans le cadre de l’initiative visant à résoudre la crise du barrage de la Renaissance.
Il a toutefois indiqué que « le Soudan sera très secoué s’il se passe quelque chose au barrage de la Renaissance éthiopienne », notant qu’il n’y a pas de « solution militaire » aux différends avec l’Ethiopie sur les frontières ou les barrages routiers.
A cet égard, le Premier ministre soudanais a reconnu que les négociations et le dialogue sont une condition sine qua non pour le règlement des différends avec l’Éthiopie, dans le sens où, a-t-il dit, nous sommes voisins et liés par la terre, l’histoire et la communauté relations, affirmant que « ces questions peuvent être résolues par le dialogue ».
Forte de son expérience de conduite de médiations internationales pour résoudre de nombreuses crises et espérant trouver une solution à la crise des barrages, l’Algérie a récemment lancé une initiative, saluée par ailleurs, tendant à convenir d’une rencontre entre l’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie.
Le 8 août, le président Tebboune s’est dit « optimiste » quant au succès de l’initiative algérienne à cet égard, soulignant la nécessité d’une très large interaction de la part des parties à la crise avec cette initiative.
La visite du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra en Egypte, au Soudan et en Ethiopie se veut « une tournée de prospection dans les trois pays (…) pour définir les positions des parties et en savoir plus sur le fichier ».
Mardi dernier, M. Lamamra a déclaré lors d’une conférence de presse à Alger que « l’Algérie est disponible pour aider l’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie à revenir à la normale dans les négociations sur le barrage Renaissance sur le Nil ». , courage, dévouement pour aider ces parties à surmonter une situation difficile afin de s’entendre sur une situation normale qui permette aux trois peuples de bénéficier de cette précieuse ressource de manière organisée, transparente et équitable. par l’affaire, l’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie, étaient dans une situation difficile suite à un conflit d’intérêt
Soulignant qu’il y a un grand nombre de médiations en cours, le ministre a indiqué que « la valeur ajoutée de l’Algérie, en plus de a, consiste dans le fait que les trois parties lui font confiance ».
« Les trois parties considèrent que l’Algérie n’a pas d’agenda supplémentaire et qu’elle ne peut pas se résigner pour une situation qui se dégrade entre les pays qui en sont très proches », a assuré le chef de la diplomatie algérienne.
A ce titre, il a fait état de « contacts permanents avec l’Union africaine et la Ligue arabe et d’un échange d’informations avec d’autres parties impliquées dans des médiations sur ce sujet ».