SKIKDA – Les incendies qui se sont déclarés les 9 et 11 août dans la wilaya de Skikda ont dévasté plus de 8.000 oliviers productifs dans plusieurs régions de la wilaya, a-t-on appris dimanche de la conservation des forêts locales.
Dans un communiqué adressé à l’APS, le conservateur en chef chargé de la circonscription d’El Harrouch, Abdeslam Settouh, a indiqué que les incendies déclarés les 9 et 11 août ont dévasté plusieurs régions de la commune de Sidi Mezghiche, comme El Kherba, El Hamri, Al Djarrar , Bourzem et El-Khengua. Il a également déclaré que plus de 8.000 oliviers qui produisent les meilleures huiles d’olive et olives de table de la région ont été détruits.
Les mêmes intervenants ont précisé que Skikda Forest Conservation Services a également enregistré la perte de plus d’un millier d’arbres fruitiers, notamment des pommiers, des poiriers, des figuiers et des poiriers, tandis que les statistiques préliminaires montrent la destruction de plus de 800 ha de zones forestières classées comme agricoles.
Le même responsable a également signalé la destruction de 250 ruches, la décimation de 22 vaches laitières, dont certaines étaient gestantes, et l’incendie de 6.500 volailles dans deux fermes avicoles environnantes des flammes.
M. Settouh a précisé que les éléments de conservation des forêts locales, en coordination avec ceux de la Protection Civile et les éléments de l’Armée Nationale Populaire (ANP), sont intervenus pour éteindre complètement l’incendie malgré les conditions climatiques difficiles, notamment les vents qui a contribué à la propagation des flammes, ajoutant que la surveillance des sites continue d’empêcher toute résurgence de l’incendie.
De leur côté, les habitants de la région rurale d’El Kherba, approchés par l’APS, ont déploré les grandes pertes qu’ils ont subies avec la destruction des oliviers et des arbres fruitiers qui sont leur source de subsistance.
A cet égard, ils ont exhorté les autorités locales à les aider à traverser cette épreuve difficile et ont également demandé le raccordement de leur région au réseau d’eau potable dont le déficit était, selon eux, un obstacle qui empêchait de surmonter les flammes qui détruit leurs récoltes et leurs maisons.