Le ministre de l’Industrie Ahmed Zeghdar a rencontré jeudi les responsables de l’Agence de développement des PME et de promotion de l’innovation (ADPI-PME) et du Fonds de garantie des crédits aux PME (FGAR) pour discuter des moyens de renforcer ses mécanismes de soutien à la catégorie des entreprises capables de contribuer à la diversification de l’économie nationale, selon un communiqué du ministère.
Au cours de cette réunion, le ministre a reçu des explications sur l’agence et ses principales missions d’accompagnement des PME, ses étapes de création, de modernisation, d’amélioration de sa compétitivité et d’encouragement de son innovation, ce qui permet à l’agence de contribuer à accélérer un processus « efficace et tissu innovant » pour les PME et développer la sous-traitance, ajoute le communiqué.
A cette occasion, les responsables de l’agence ont évoqué les obstacles qui réduisent son efficacité à accompagner un grand nombre de PME, notamment les dettes dues aux pépinières d’entreprises et anciens centres d’animation rattachés à cette agence, après le remplacement en 2018 de l’Agence nationale de développement PME (ANDPME).
Sur la base de ces données, M. Zeghdar a souligné la nécessité de conjuguer les efforts pour permettre à l’Agence de remplir son rôle, insistant sur l’impératif d’intensifier les contacts afin de la faire connaître au grand public et d’atteindre les porteurs de projets, notamment niveau universitaire.
Il a chargé d’élaborer un plan d’action urgent exposant les solutions et les mesures à prendre pour résoudre les problèmes et obstacles auxquels l’agence est confrontée.
L’agence, précise le communiqué, compte 45 structures locales, réparties dans 33 wilayas du centre, de l’ouest, de l’est et du sud du pays, 17 pépinières d’entreprises, 28 d’assistance et de conseil, en plus de trois autres projets de structures locales élargir le réseau et se rapprocher des porteurs d’idées et de projets.
Par ailleurs, les responsables du FGAR ont donné un aperçu de cette organisation et de son objectif principal de faciliter l’accès des PME aux crédits à moyen terme, en apportant des garanties aux entreprises qui ne disposent pas des garanties en nature exigées par les banques.
Il s’agit principalement, selon le communiqué du ministère, de garantir le remboursement d’une partie de la perte assumée par la banque en cas de non remboursement du prêt, le taux de garantie pouvant atteindre 80% du montant du prêt. emprunt bancaire, avec un montant maximum de garantie égal à 100 millions de DA.
Depuis sa création en 2004, le fonds a offert plus de 32.000 garanties de prêts pour soutenir des projets qui ont créé près de 100.000 emplois, a déclaré le responsable.
A cet égard, le ministre a souligné « la nécessité d’élargir la gamme de produits du Fonds, afin qu’il fournisse d’autres services financiers aux porteurs d’idées et de projets pour les aider dans les différentes étapes de mise en œuvre de leurs projets.
Il a également appelé à une plus grande présence du Fonds dans différentes régions du pays, notamment dans le sud, pour lui permettre d’apporter un plus grand soutien aux porteurs de projets dans les régions du sud.
Enfin, M. Zeghdar a insisté sur la nécessaire coordination entre tous les organismes chargés d’accompagner les PME du secteur avec les organismes affiliés à d’autres secteurs (startups, micro-entreprises et enseignement supérieur en innovation).