Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, a souligné dimanche à Alger la nécessité de renforcer le caractère prospectif et d’urbanisme des instruments d’urbanisme, de réglementer les certificats d’urbanisme, de garantir le contrôle et de prévoir des sanctions au sein du projet. .de la loi sur l’urbanisme.
Dans un discours prononcé au nom du ministre par le directeur général de la Caisse nationale du logement (CNL), Ahmed Belayat, lors d’une journée d’étude consacrée au projet de loi sur l’urbanisme, M. Belaribi a énuméré les principaux objectifs de ce projet de loi, y compris le maintien d’un équilibre entre les exigences de développement socio-économique des villes et l’utilisation rationnelle des ressources naturelles, ainsi que le renforcement de la coordination et de l’harmonisation des politiques sectorielles de logement, de développement et d’infrastructure pour l’investissement et les transports.
Le ministre a également rappelé les dispositions prévues dans l’avant-projet de loi pour la prévention des risques naturels et l’encadrement d’un dialogue entre les acteurs et la société civile afin de développer les instruments d’urbanisme.
Par ailleurs, M. Belaribi a souligné l’importance de l’avant-projet, qui intervient 30 ans après la promulgation de la loi 90-29 d’Aménagement et d’Urbanisme, « votée dans des conditions critiques, qui ont entraîné des dérapages et des dysfonctionnements constatés dans les pratiques d’aménagement affectant le structure urbaine, renouvellement et attractivité urbaine et cohérence territoriale ».
L’objectif de cet avant-projet, poursuit-il, est de « prendre en compte toutes les améliorations socio-économiques apportées à notre société et de mettre en place un nouveau cadre juridique et » et capable d’accompagner les mutations en cours. Et le développement urbain durable, tout en donnant aux pouvoirs publics des prérogatives plus larges pour maîtriser les pratiques d’urbanisme et rendre la ville algérienne durable, plus compétitive et plus attractive.
Par ailleurs, il a souligné la nécessité d’impliquer tous les partenaires pour améliorer les besoins environnementaux et énergétiques, en cohérence avec le Plan National d’Aménagement du Territoire (SNAT) dans le cadre des objectifs fixés par l’Etat. Afin de réformer le cadre juridique de l’urbanisme.