Coupe d’Afrique), grâce notamment aux attaquants emblématiques : Betrouni, Bachi, Bousri, Bachta et Benchikh, pour n’en citer que quelques-uns.
Un an plus tard, le MCA devient la première équipe du pays à entrer sur le terrain au stade Santiago Bernabeu, répondant à l’invitation du Real Madrid à un tournoi qui célèbre les 75 ans de la création du club espagnol.
Le 21 mars 1977, le Mouloudia tire sa révérence face au Real de Breitner, Del Bosque et consorts Camacho (2-1), laissant une bonne impression après avoir livré une prestation technique et collective de grande qualité.
Le Mouloudia a accentué sa suprématie au niveau local en remportant deux titres de champion d’affilée (1978 et 1979), clôturant une décennie qui allait devenir un véritable exemple à suivre en termes de performances.
traversée du désert
Dans les années 1980 et 1990, le MCA n’a remporté qu’un seul trophée : une Coupe d’Algérie en 1983 contre l’ASM Oran (4-3, ap), suivie six ans plus tard d’une deuxième place en championnat, à fin 1988 -Saison 1989.
Impuissant et incapable de faire éclore d’autres éléments de calibre Betrouni, Bachi ou encore Bachta, le MCA touche le fond avec une saison cauchemardesque 1984-1985, se terminant par une relégation en Division 2.
Un an plus tard, Le Mouloudia va retrouver l’élite, mais sans en retenir les leçons, car il a failli rentrer au purgatoire, n’eut été de la victoire (1-0) remportée contre l’ES Sétif au stade Omar-Hamadi, synonyme de suivre l’élite.
Il aura ensuite fallu vingt longues années pour voir le MCA sur le toit du football algérien, grâce au sixième titre de champion, remporté en 1999 aux dépens de la JS Kabylie (1-0) au stade Ahmed-Zabana d’Oran.
Menés sur le banc par feu Abdelhamid Kermali, les coéquipiers d’Ameur Benali ont dominé le sujet de bout en bout, signant leur retour sur le continent, mais leur aventure s’est écourtée puisqu’ils ont été éliminés d’emblée. contre la Sénégalaise Ioana de Arc (aller : 1-1, retour : 1-5).
Comme auparavant, le MCA est retombé dans ses pièges, échappant facilement à la rétrogradation, avant de connaître la douleur en D2 à la fin de la saison 2001-2002, mais le retour au plus haut niveau est venu un an plus tard, sous la houlette de Noureddine Saâdi, récemment décédé du Covid-19.
Malgré le manque chronique de stabilité, tant sur le plan administratif que technique, le club algérien a connu une décennie couronnée de succès, remportant deux Coupes d’Algérie (2006, 2007) et un septième et dernier titre en 2010.
Malgré les gros moyens déposés par l’actionnaire majoritaire Sonatrach, de retour aux affaires avec le club en 2013, le MCA n’a remporté que deux Coupes d’Algérie depuis (2014, 2016).
Depuis, les résultats sont loin de satisfaire le « peuple » Mouloudéen, dont la principale revendication est une véritable « révolution » pour permettre au « doyen » de repartir sur de nouvelles bases solides.
Les supporters algériens renoncent à célébrer les 100 ans de la création du club, qui se trouve dans une situation difficile liée au Covid-19, pour organiser une collecte de fonds pour fournir des bouteilles d’oxygène aux patients atteints du coronavirus, sous le slogan « Smoke makache, oxygene caian » (Traduction : il n’y a pas de fumée, il y a de l’oxygène).