L’organisme sahraoui contre l’occupation marocaine (ISACOM) a plaidé pour le droit inaliénable et inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, à l’indépendance et à la liberté, appelant l’ONU à faire pression sur le Maroc pour qu’il « mette fin à ses violations des droits des civils sahraouis. .
L’Agence a mentionné, dans son deuxième rapport régulier sur la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, pour la période du 11 décembre 2020 au 30 juin 2021, des violations des droits civils et politiques, telles que des procès politiques et des arrestations arbitraires, l’usage de la force pour réprimer les manifestations pacifiques, la torture et les mauvais traitements infligés aux militants des droits humains.
L’ISACOM a rappelé dans son rapport les violations des droits économiques et sociaux du peuple sahraoui, tels que les droits à l’autodétermination, la libre disposition de ses ressources naturelles, la souveraineté sur ses richesses, son travail, son éducation et sa participation à la vie culturelle.
Dans ce contexte, l’ISACOM a plaidé pour les droits inaliénables et inaliénables du peuple sahraoui à l’autodétermination, à l’indépendance et à la liberté, tels qu’ils sont inscrits dans le droit international, ajoutant que c’est la seule issue menant à la décolonisation des Sahara, conformément aux résolutions pertinentes de l’ONU.
L’instance a réaffirmé son soutien à l’appel lancé par le rapporteur spécial de l’ONU sur la protection des défenseurs des droits de l’homme, qui a été soutenu par un groupe de rapporteurs spéciaux, qui a insisté sur les journalistes par l’appareil makhzen et a mis fin aux restrictions imposées sur leurs droits d’association et d’expression et la liberté d’expression et de circulation ».
L’instance a appelé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à « assumer ses responsabilités pour la protection des civils sahraouis contre la répression et les représailles marocaines, notamment après la violation de l’accord de cessez-le-feu au Maroc le 13 novembre et la guerre du retour. dans la région « .
Le même organisme a appelé les Nations Unies, par l’intermédiaire du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), à « mettre en place une commission d’enquête sur la question des charniers où des Sahraouis ont été enterrés vivants à la fin de 1975 et en 1976 par les forces de l’armée marocaine ».
L’instance a également appelé à « la libération de tous les détenus politiques sahraouis, à mettre un terme à leurs attaques odieuses par l’administration pénitentiaire et à sauver la vie des malades parmi eux, des grévistes de la faim et des victimes de harcèlements multiples ».
Elle a également souligné la nécessité de « protéger les richesses du peuple sahraoui et d’arrêter son pillage systématique ».
« Tous les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels au Sahara occidental sont systématiquement violés par le régime d’occupation marocain, en particulier la violation flagrante du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, à la liberté et à l’indépendance », indique le rapport.
Aussi, toutes les associations, organisations et organismes sahraouis de protection des droits de l’homme et des droits économiques et sociaux, en particulier le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, « font toujours l’objet d’une répression systématique de la part du régime makhzen, violant de manière flagrante liberté de réunion, de manifestation et d’organisation ».
Le régime d’occupation marocain continue, en complicité avec les entreprises et pays étrangers, « le pillage des ressources au Sahara occidental, sans que son peuple puisse bénéficier d’activités économiques illégales et d’investissements qui profitent principalement aux colons marocains, aux entreprises et capitaux marocains et étrangers », ajoute la même provenance.
Depuis l’invasion du Sahara occidental, le Maroc a utilisé les méthodes de répression les plus abjectes contre des civils sahraouis sans défense, les jetant dans des fosses communes, ce qui est «considéré comme la forme de punition collective la plus inhumaine, classée comme crimes contre l’humanité et crimes contre l’humanité. . guerre prescriptive, en attendant l’ouverture d’enquêtes pénales et de maintien de l’ordre », conclut le rapport.