L’Algérie accueillera lundi une réunion des pays libyens voisins afin d’établir une feuille de route pour la conduite opportune des élections en Libye afin de parvenir à une paix durable.
La réunion parrainée par l’Algérie réunira les ministres des Affaires étrangères de Libye, de Tunisie, d’Égypte, du Soudan, du Niger, du Tchad et de la République du Congo.
Le SG de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, le commissaire de l’Union africaine aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité Bankole Adeoye et l’envoyé spécial de l’ONU pour la Libye Jan Kubis participeront également à la réunion. Les délégations participant à cette réunion cruciale sont arrivées à Alger dimanche.
A la veille de la rencontre, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a rencontré ses deux homologues tunisien et congolais, Othman El-Grandi et Jean Claude Gakosso.
Ces discussions préliminaires ont porté sur cette réunion de deux jours, axée sur le rôle clé des pays voisins de la Libye dans le renforcement de la stabilité régionale en organisant des élections générales transparentes en Libye.
A ce titre, la réunion ministérielle discutera des moyens de surmonter les obstacles à l’organisation de ces élections prévues en décembre, en réunissant les conditions générales de réussite de ce scrutin dans un cadre consensuel.
Il s’agit d’une déclaration sur l’importance du rôle des pays voisins de la Libye et de l’Union africaine dans l’instauration d’une paix durable dans le pays.
Cette rencontre fait suite à celle accueillie par l’Algérie en janvier 2020, à laquelle ont participé sept ministres des Affaires étrangères de la Libye voisine.
Les participants ont ensuite exhorté les belligérants libyens à se joindre au processus de dialogue politique, sous l’égide des Nations unies, avec l’aide de l’Union africaine et des pays voisins, afin de parvenir à un règlement global de la crise, loin de tout ingérence étrangère.
Ils ont appelé au maintien de la sécurité en Libye, de son indépendance et de son intégrité territoriale, ainsi que le rejet des interventions étrangères qui ne font que perpétuer la crise et la complexifier.
Les ministres des pays voisins ont également souligné l’importance de la sécurité des frontières avec la Libye et l’importance de la coordination pour faire face à tous les risques pour la sécurité et la stabilité de la région et du Sahel.