Les autorités de transition libyennes ont décidé d’avancer ensemble sur l’unification de l’institution militaire et la réconciliation nationale nécessaire aux élections libyennes prévues le 24 décembre.
A l’issue d’une visite au camp des forces antiterroristes d’Al-Khums dimanche, Abdullah Al-Lafi, membre du Conseil présidentiel, le commandant suprême de l’armée libyenne, a annoncé la volonté du Conseil présidentiel de nommer un ministre de la Défense en coordination avec le Premier ministre du gouvernement d’unité nationale de Libye, Abdelhamid Dbeibah.
A cette occasion, Al-Lafi a appelé le forum de dialogue politique à « œuvrer pour accompagner la mise en œuvre de la feuille de route et ne pas laisser place aux caprices individuels qui transcendent ces consensus nationaux ».
Al-Lafi a également appelé la mission de l’ONU, ainsi que les pays parrains de l’Accord de Berlin et du consensus local qui en a résulté, à jouer leur rôle « positif et réel » dans la réussite de la voie de l’unification des institutions et de la lutte contre les obstacles dans le voie du processus politique en Libye.
A son tour, un membre du Conseil présidentiel, Mousa Al-Koni, qui accompagnait Al-Lafi, a appelé à « les soldats libyens qui présentent leur force militaire ici et là, sous des noms différents, ne soient pas des groupes en guerre », mais une armée qui défend la patrie », soulignant l’importance de la cohésion de l’institution militaire et la nécessité de proposer un objectif unique, celui de défendre la sécurité du citoyen (libyen) et de préserver la dignité de l’État libyen.
Récemment , lundi 10 août, Abdullah Al-Lafi a prévenu que « la route vers la consolidation de la paix en Libye commence conformément à ce que les Libyens ont convenu, parrainé par les Nations Unies et approuvé par la Chambre des représentants ». Conseil sont sérieux et déterminés à faire aboutir les dossiers de réconciliation et d’unification de l’institution militaire, en vue de la tenue d’élections à la date prévue », a déclaré le membre du Conseil présidentiel, soulignant que « l’élimination du danger de guerre dans le pays est l’une des les notre rhétorique des responsabilités, qui exige que toutes les forces militaires soient unies sous l’égide d’un commandement civil ».
Al-Lafi a ajouté : « Nous avons des positions claires sur l’unification de l’institution militaire, et la question ne peut pas être laissée dans le chaos ou les fuites sécuritaires des formations armées ou des procédures qui ne sont pas soumises à l’autorité civile. Le Conseil présidentiel ne peut éviter le responsabilité de protéger (les Libyens) et le pays des dangers de la guerre et du chaos ». Il déclare « ne pas dépendre de ce pouvoir ». Les autorités y voient un nouveau défi et un refus de reconnaître l’accord politique dont il est issu. En réponse, le Premier ministre Abdelhamid Dbeibah a estimé qu' »une armée ne peut pas dépendre d’une seule personne ». Aux termes de l’accord de Genève, c’est à Mohamad al Manfi, à la tête du Conseil présidentiel, de diriger les forces armées.