Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a ordonné dimanche d’ouvrir le capital des entreprises publiques, dont les banques, pour trouver des solutions efficaces et s’éloigner de la gestion administrative pour le développement du secteur industriel, indique un communiqué du Conseil de Ministres.
Présidant la réunion ordinaire du Conseil des Ministres, le Président de la République, le Chef Suprême des Forces Armées, le Ministre de la Défense Nationale, après avoir entendu une présentation du Premier Ministre, Ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane et Présentations de plusieurs ministres, débattues et approuvées, le Président de la République a donné des instructions pour le développement du secteur industriel, passant à la création des agences foncières industrielles, agricoles et urbaines.
Il s’est également formé à identifier soigneusement les terrains industriels inexploités (attribués et non attribués), à accélérer la promulgation de nouvelles lois sur l’investissement, à encourager le partenariat et à créer des opportunités d’emploi, tout en assurant un équilibre en termes d’investissement entre le nord, le sud et Régions des Hauts-Plateaux.
Le Président de la République a également donné des instructions pour résoudre les problèmes des zones industrielles, organiser leur exploitation et revoir leur gestion, d’autant plus qu’elles contiennent des terres inexploitées.
Le Président Tebboune a chargé le Premier Ministre, le Ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, ainsi que le Ministre de l’Intérieur, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire, Kamal Beldjoud de superviser la « création immédiate de zones d’activité » pour la création de petits et moyennes entreprises, grandes tailles (PME) pour les jeunes dans toutes les communes.
Par ailleurs, M. Tebboune a ordonné une révision du guichet unique pour lui donner efficacité et rapidité dans la réalisation de réels investissements dans divers secteurs et pour poursuivre la lutte contre toutes les formes de corruption.
Il a également recommandé le respect du cahier des charges fixé dans le secteur industriel, « à l’abri de la fraude, de l’exploitation et de l’épuisement des ressources de l’Etat, comme ce fut le cas avec le permis ».