Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, s’est entretenu avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Abou El Gheit, sur les préparatifs du prochain sommet arabe prévu à Alger, sommet que les deux parties veulent assurer succès, car il s’agit d’un véritable acquis pour l’action arabe commune.
Une source officielle du Secrétariat général de la Ligue arabe a précisé que l’audition donnée par M. Abou El Gheit à M. Lamamra au secrétariat « s’inscrit dans le souci des deux parties de se concerter et de se coordonner afin de faire la suite Le sommet, qui aura lieu en Algérie, sera un succès, un véritable jalon en plus du processus d’action arabe commune, dont l’Algérie est l’un des principaux piliers. «
SG La Ligue arabe s’est engagée à « apporter tout son soutien à l’Algérie pour que le sommet puisse se dérouler dans de meilleures conditions, compte tenu de son importance. »
En plus de la préparation du prochain sommet arabe, les deux parties ont discuté de diverses questions arabes.
Le SG de la Ligue arabe a noté la nécessité de renforcer la coopération arabo-africaine à travers les mécanismes adoptés entre les deux communautés régionales qui ont une longue histoire d’amitié, de coopération et de coordination. rappelant le sommet arabo-africain prévu en 2022 au Royaume d’Arabie saoudite.
La cause palestinienne a également été évoquée lors de cette rencontre, note la même source, notant que « les deux parties ont discuté des derniers développements dans ce dossier, avant que M. Abou El Gheit ne salue les positions de l’Algérie en faveur des Palestiniens à tous les niveaux. . ”.
SG a souligné « l’impératif de la cause palestinienne de raviver l’intérêt international », tout en plaidant pour « maintenir cette dynamique positive en intensifiant l’action de la diplomatie arabe en faveur des Palestiniens à l’échelle mondiale ».
Dans le même contexte, il a été convenu de l’importance de maintenir les positions historiques africaines en faveur du droit palestinien à l’autodétermination et de soutenir leur combat contre l’occupant.
Les deux parties ont également abordé la crise libyenne, soulignant « la convergence de vues sur le rôle clé du voisinage libyen dans la résolution de cette crise et de ses conséquences ».
A cet égard, les responsables ont estimé nécessaire de maintenir la dynamique du processus de Berlin, de la Conférence de Berlin 2 et des différentes réunions organisées en faveur de la résolution de la crise libyenne, jusqu’aux élections du 24 décembre, comme prévu.