La récente visite du ministre des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra en Egypte, dans le cadre d’une tournée dans la région, a suscité un grand intérêt dans la presse égyptienne, qui s’est félicitée des mesures prises par le ministre algérien des Affaires étrangères pour concilier les points de vue . . . entre les parties au conflit sur le barrage de la Renaissance éthiopienne et de parvenir à un règlement pacifique des crises dans la région.
La presse égyptienne a évoqué la visite de travail de Lamamra en Egypte le 31 juillet, en tant qu’envoyé spécial du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, précisant que la visite « a permis aux deux pays de passer pour faire le point sur la fraternité historique et les relations coopération et les perspectives de leur consolidation et d’échanger sur les derniers développements dans les régions du Maghreb, du Sahel, du Sahara et de la Corne de l’Afrique. de ces régions. « L’Algérie dans tous les domaines », précisant que l’accent a été mis sur « la volonté politique et la volonté commune de renforcer la coopération entre l’Egypte et l’Algérie et le renforcement des canaux communs de communication… ».
A son tour, le site « Al Qahira 24 » (Le Caire 24) a indiqué que la visite en Egypte de M. Lamamra, qui a une longue expérience et connaît bien les questions africaines, dans les mesures algériennes visant à la réconciliation du point de vue de l’Éthiopie, de l’Égypte et du Soudan, pays en conflit à propos du Barrage de la renaissance », notant que M. Lamamra s’est rendu en Tunisie, en Éthiopie, au Soudan et en Égypte dans le cadre de sa tournée.
Dans un article publié dans le quotidien « El Aarab », l’écrivain égyptien, Moahmed Abou Al Fadhl, a estimé, à son tour, que la visite en Egypte du chef diplomatique algérien, M. Ramtane Lamamra, a envoyé plusieurs messages… Lamamra à Addis-Abeba et Khartoum, ce qui, selon lui, était essentiellement une barrière de la renaissance, comme en témoignent les déclarations de responsables des deux pays.»
« Même si les défis et les inquiétudes n’ont pas pris fin, il y a encore les prémices d’un mouvement diplomatique qui peut donner lieu à de nouvelles rencontres et favoriser l’émergence d’un « nouveau réseau d’intérêts communs », écrit le même auteur.
Dans tour, le journaliste égyptien Nachat El Dihi, présentateur de l’émission « Bil apreqa wal qalam » diffusée sur la chaîne égyptienne (Ten), a mis en avant la carrière diplomatique de M. Lamamra qui bénéficie, selon lui, d’une expérience en négociation et de savoir-faire Il a ajouté qu’il avait de multiples relations diplomatiques et un large champ de manœuvre, avant de rappeler son succès dans « la résolution de trois affaires impliquant des guerres civiles en Afrique ». Le journaliste note que de 2003 à 2007, Lamamra a été envoyé de l’ONU pour trois cas représentant chacun une guerre civile en Afrique, rappelant que le premier cas qu’il a dû le gérer en tant qu’envoyé de l’ONU, c’était la crise au Libéria. En 2007, il a entamé une médiation qui s’est terminée par le cessez-le-feu et la conclusion d’un accord de réconciliation.
Lamamra a traité le dossier malien en 2014, menant une médiation couronnée par un accord de réconciliation entre les parties au conflit sous le patronage algérien. En 2018, l’Union africaine a confié à Lamamra une mission de médiation dans la crise politique à Madagascar, qui s’est soldée par un accord entre le gouvernement et l’opposition, et les élections ont eu lieu le 7 novembre 2018.
M. Lamamra a été nommé par le Organisation Nations Unies en tant que membre du Conseil consultatif des Nations Unies, qui compte environ 18 personnalités internationales indépendantes, étant l’une des plus expérimentées dans le registre de la conciliation internationale et dans la résolution des problèmes par les voies politiques.
Le ministre algérien des Affaires étrangères a récemment effectué une tournée régionale, notamment en Tunisie, en Éthiopie et au Soudan, au cours de laquelle il a examiné tous les développements dans la région et consulté sur les préoccupations et les préoccupations des Arabes et des Africains et les préparatifs d’échéances importantes, à savoir la tenue du prochain sommet en Algérie.