Le ministre des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a réaffirmé mardi la position ferme de l’Algérie sur la question sahraouie, soulignant que l’Algérie continuera d’appeler l’ONU « à remplir pleinement son devoir envers le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ».
« L’Algérie maintient sa position et continuera d’appeler l’ONU à remplir pleinement son devoir envers le droit du peuple de la République arabe sahraouie démocratique à l’autodétermination », a déclaré Lamamra, qui a répondu aux journalistes après avoir annoncé la cessez-le-feu mardi.relations diplomatiques avec le Maroc, sur fond d’actes hostiles de Rabat contre l’Algérie.
« La question du Sahara occidental a été l’un des principaux points discutés et convenus entre l’Algérie et le Royaume du Maroc en 1988, lorsqu’une délégation de haut niveau est venue en Algérie pour négocier les termes de la reprise des relations diplomatiques. Aucune partie alors cachait la question sahraouie ».
« Il y avait un engagement fort à organiser un référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui », a rappelé M. Lamamra, ajoutant que l’engagement était politique et était l’une des conditions à respecter par le Maroc pour la reprise des relations entre Alger et Rabais.
Il a précisé à ce propos que « le cessez-le-feu a duré plus de 29 ans… Le Maroc est celui qui l’a violé le 13 novembre 2020 par les attentats d’El Guerguerat ». L’ONU réfléchit maintenant à la meilleure façon de remplir son devoir envers le peuple sahraoui dans la décolonisation… C’est le droit du peuple sahraoui. «