Le ministre moudjahidine et détenteur des droits Laïd Lebigua a déclaré jeudi à Alger que l’Algérie était « déterminée » à récupérer « tout son patrimoine historique et culturel » à l’étranger, en application des engagements du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. .
Dans une allocution lue en son nom par le directeur du Centre national d’études et de recherches sur le mouvement national et la révolution du 1er novembre 1954 (CNERMN54), Miadi Djamel Eddine, lors d’une conférence de presse sur le canon Baba Merzoug, M. Lebigua a souligné que « l’Algérie est déterminée aujourd’hui à récupérer tout son patrimoine historique et culturel de l’étranger », ajoutant qu' »il s’agit d’honorer les engagements prévus dans le programme du Président de la République, à commencer par la récupération de la crânes et restes du 5 juillet 2020″.
» Le Président de la République a affirmé dans tous ses messages et réunions médiatiques la recherche de la récupération de tous les crânes, ainsi que la récupération de nos archives et de notre patrimoine qui se trouve à l’étranger sans l’exclusivité », a ajouté le ministre. a appelé, en ce sens, tous les acteurs concernés par la mémoire nationale « à conjuguer leurs efforts d c’est la préservation du patrimoine historique et culturel », rappelant les sacrifices consentis par le peuple algérien pour arracher sa liberté et défendre sa dignité contre un occupant usurpateur et contre les tentatives d’aliénation des fondements de son identité.
De son côté, le chercheur et historien Hocine Abdestar, qui a centré son intervention sur la symbolique historique du « Baba Merzoug » construit au XVIe siècle, a souligné l’impératif d’« accélérer la récupération de ce canon, fierté nationale, car il symbolise la force de la marine algérienne « . à la nouvelle génération », a-t-il ajouté.
L’avocate Fatima Zahra Benbraham a affirmé, à son tour, « qu’il n’y a aucun obstacle juridique à la récupération de cette arme, d’autant plus que l’Algérie a le droit d’utiliser les voies légales pour récupérer cette arme. Pièce historique, conformément au droit international ».
La conférence a été rythmée par la projection d’un film documentaire sur le canon + Baba Merzoug + initié par le ministère des Moudjahidine et racontant l’histoire de cette pièce depuis les principales batailles dans lesquelles elle a été utilisée jusqu’à sa confiscation par l’occupant.