La conférence sur le rôle de la mission de maintien de la paix de l’ONU au Mali dans la stabilisation du Sahel s’est ouverte mercredi à Alger, alors que la région fait face à une augmentation des attaques terroristes, dont la dernière a fait 51 morts dans le pays. Nord du Mali.
La conférence organisée par l’Algérie a réuni des représentants du ministère des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger ainsi que le chef de la Minusma al-Ghassim Wane.
Arrivé mardi en Algérie, le chef de la Minusma a indiqué que la mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali s’adaptera au terrain pour contrer le départ de la force française Barkhane.
Dans un rapport du 15 juillet, Antonio Guterres a recommandé d’augmenter la force de maintien de la paix de la Minusma d’environ 2.000 casques bleus pour mieux couvrir le centre du Mali et plus de mobilité.
Minsuma, qui est actuellement l’une des missions de maintien de la paix de l’ONU les plus coûteuses et les plus dangereuses pour ses membres, a jusqu’à présent été autorisée à déployer jusqu’à 13.289 soldats et 1.920 policiers au Mali.