-Chine, France, Allemagne, Russie, Royaume-Uni.
Par ailleurs, le pays a été secoué à l’hiver 2017-2018 et en 2019 par des manifestations, sur fond d’insatisfaction sociale face à la situation économique. En juillet, les habitants de la province pétrolière du Khouzistan (sud-ouest) ont manifesté contre le manque d’eau.
La crise économique a été exacerbée par la pandémie de Covid-19 : le pays est le plus durement touché du Moyen-Orient.
Lors d’une allocution au Conseil des ministres dimanche, le président sortant Hassan Rohani a défendu son bilan. « Ce que nous avons fait était dans une situation difficile, conséquence de la guerre économique et du coronavirus, et cette année la sécheresse s’est ajoutée », a-t-il déclaré.
M. Rohani « croyait pouvoir régler rapidement tous les problèmes du pays », note l’économiste réformiste iranien Saïd Laylaz, conseiller de plusieurs présidents iraniens. Le président sortant a fait preuve d' »idéalisme » dans sa politique d’ouverture à l’Occident : M. Raïssi choisira une autre voie, estime-t-il.