Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a déclaré jeudi que « seule la justice peut décider des peines et de leur application, une fois établie l’implication des personnes impliquées dans le crime, et ce dans le strict respect des exigences d’un procès équitable ». »
» Parmi les exigences d’un procès équitable, le respect de la présomption d’innocence, le droit à la défense et à la confrontation des preuves, ainsi que le droit à la preuve contraire « , précise la CNDH.
» Ce sont quelques-unes des les critères de l’État sur le terrain par les autorités supérieures. »
Exprimant sa profonde indignation, la CNDH a fermement condamné les agissements de certains qui ont décidé de « se faire justice eux-mêmes en s’attaquant aux personnes soupçonnées d’être à l’origine de la forêt incendies, diamétralement contraires à la droite ».
« L’État, avec ses institutions sécuritaires et judiciaires, est le seul habilité à arrêter, détenir, poursuivre, enquêter et poursuivre les criminels », a-t-il déclaré.
A cette occasion, le Conseil a appelé la société civile, le secteur privé et tous les citoyens à faire preuve de plus de solidarité et d’entraide avec toutes les victimes », appelant chacun à « faire preuve de citoyenneté, à ne pas se laisser manipuler par les rumeurs et à s’unir autour de l’État et ses institutions pour surmonter cette crise. «
Incendie criminels » ont violé de manière flagrante les objectifs et les exigences du développement durable. Ils ont aliéné le droit des générations grandissantes à vivre dans un environnement sain, sûr et équilibré », a protesté la CNDH, tout en saluant « le vaste élan de solidarité dans notre société pour venir en aide aux victimes de ces incendies de forêt. »