Le procureur adjoint du tribunal de Dar el Beida (Alger), Chouib Bilal, a annoncé mardi que plusieurs enquêtes préliminaires sur des incendies de forêt ont fait état du « caractère criminel » de ces incendies impliquant des personnes et des bandes criminelles organisées.
Lors d’une séance d’information organisée dans le cadre de l’activation de la protection pénale des richesses forestières et de la lutte contre la délinquance affectant cette fortune, M. de ces incendies déclenchés par des individus et des bandes criminelles organisées ».
Rappelant l’importance économique, écologique et écologique des richesses forestières, le même intervenant a prôné « l’activation de tous les mécanismes » pour lutter contre ces incendies à travers une « coordination permanente » avec tous les acteurs, et ce en « prévenant, sensibilisant et faisant appliquer les dispositions pénales », soulignant que « l’activation des mécanismes de prévention est le seul moyen de prévenir ces incendies et ce en sensibilisant au danger de ces incendies et en les signalant, en plus de la prise de conscience de l’importance de la richesse des forêts. ”
Il a noté, à cet égard, l’importance de « relever le niveau de vigilance » auprès des services de la police judiciaire, de la protection civile, des services forestiers et agricoles, en plus d’établir un plan d’alerte précoce pour réduire les dangers et les pertes.
Il s’agit aussi d’intensifier les patrouilles, de renforcer les sanctions prévues par les lois sur la protection des forêts et de l’environnement, d’activer les procédures d’enquête, de saisir immédiatement le procureur de la République et de poursuivre les enquêtes sous sa direction et d’ouvrir des enquêtes approfondies par tous les moyens prévus par la loi, afin de trouver un équilibre entre action préventive et dissuasion contre les contrevenants ».
Il a souligné que les lois nationales accordaient de l’importance à l’environnement et au code pénal qui « conféraient un caractère criminel et une qualification pénale aux incendies de forêt et à toute tentative au sabotage. » ou les autorités de l’État, la peine de brûler volu peut atteindre la perpétuité ».
Et d’ajouter : « les délits commis par des bandes criminelles et l’incendie volontaire de biens appartenant au coupable ou à d’autres provoquant des incendies pouvant se propager en forêt sont punis de 5 à 10 ans de prison », précisant que « si un ou plusieurs personnes meurent dans un incendie, l’auteur de ce crime sera condamné à mort. » « Si l’incendie cause des lésions corporelles ou une invalidité, l’auteur sera condamné à la réclusion à perpétuité », a-t-il ajouté.
A cet effet, M. Chouib a souligné l’importance de « porter plainte » auprès du parquet par les services de l’environnement et de l’agriculture, notamment « sabotage de terrains forestiers ».
Au cours de cette réunion à laquelle ont assisté des représentants de la Gendarmerie et de la Sécurité nationale, de la protection civile, des forêts, de l’agriculture et de l’environnement, le représentant du groupement territorial de la Gendarmerie nationale de Dar el Beida a souligné que les services de la Gendarmerie nationale » ont été ouverts en 2020 et jusqu’à mi-2021, plus de 1.500 enquêtes approfondies sur les principales causes des incendies de forêt », concluant que « 88 % de ces incendies étaient délibérés et prémédités ». L’Aïd el Adha et la mafia du liège tout au long de l’année.