Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué que le Maroc n’avait pas encore réagi sur la question, suite à la convocation par l’Algérie de son ambassadeur à Rabat pour consultation sur les déclarations du représentant marocain auprès des Nations unies.
« Un diplomate marocain a fait des déclarations sérieuses, après quoi nous avons appelé notre ambassadeur à Rabat pour consultation et lui avons conseillé de passer à autre chose, mais aucune réaction n’est venue du Maroc », a déclaré M. Tebboune lors de l’entretien périodique avec les représentants des médias nationaux. diffusé le dimanche soir.
Le président Tebboune répondait à une question sur la position de l’Algérie sur la « main tendue » du roi Mohammed VI envers l’Algérie, qui prônait l’ouverture des frontières.
Le Ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a rappelé son Ambassadeur à Rabat pour consultation, en l’absence de toute réaction positive du Royaume, afin de préciser sa position définitive sur la situation d’extrême gravité créée par les propos inadmissibles de son Ambassadeur à New York.
En l’absence de tout écho positif et approprié du côté marocain, il a été décidé de révoquer immédiatement l’ambassadeur d’Algérie à Rabat pour consultations, sans préjudice d’autres mesures possibles en fonction de l’évolution de cette affaire, a précisé le ministère.
Concernant la cause sahraouie, le Chef de l’Etat a rappelé qu’il était entre les mains des Nations Unies, dans le comité de décolonisation, montrant la disponibilité de l’Algérie à accueillir toute éventuelle rencontre entre la République sahraouie et le Maroc et à leur fournir tous moyens nécessaires.
En tant que membre observateur, l’Algérie n’aura à dicter aucune décision aux Sahraouis, a-t-il souligné.