Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, a reçu mardi à Alger une délégation de l’Institut national d’études politiques et stratégiques du Nigeria, selon un communiqué de l’institution parlementaire.
Au cours de l’entretien, M. Boughali a rappelé les « relations et amitiés historiques » entre l’Algérie et le Nigeria, soulignant la volonté des deux pays de « renforcer ces liens à travers une plus grande coopération dans divers domaines et une coordination autour d’intérêt commun » et « de renforcer la facteurs de paix, de sécurité et de stabilité en Afrique ».
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Evoquant les enjeux régionaux et internationaux, le président de la chambre basse du parlement a réaffirmé « l’engagement de l’Algérie pour le respect des résolutions du droit international, son soutien aux causes justifiées en faveur du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et le rejet de l’ingérence dans les affaires intérieures des Etats ». soulignant son approche de la résolution des conflits par des moyens pacifiques et refusant le recours à la violence.
Concernant la situation géostratégique dans la région, le président de l’AFN a déclaré Considérant que les élections prévues en décembre prochain » marqueront une moment décisif pour faire entrer ce pays africain au port ».
Et dire que la diplomatie algérienne Mali ».
Concernant le problème S Ahara occidental, enregistré à l’ONU comme une question de décolonisation, le président de la chambre basse du parlement a déclaré que l’Algérie « respecte les résolutions pertinentes de cette organisation, car elle reconnaît les droits du peuple sahraoui à l’autodétermination ».
Concernant la question palestinienne, le même responsable a déclaré que l’Algérie « soutient le droit du peuple palestinien à établir son État indépendant à l’intérieur des frontières de 1967 », dénonçant ainsi « les crimes commis par l’occupation sioniste, ainsi que sa poursuite de le processus de colonisation ».
Dans une autre note, M. Boughali a évoqué le rôle de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme, qu’il a qualifié d’« expérience pionnière saluée et suivie par de nombreux pays », citant le succès qu’elle a obtenu en « forçant la communauté » les Nations Unies, par l’intermédiaire de l’ONU, d’adopter une résolution criminalisant le paiement de rançons terroristes et le financement de groupes armés ».
Par ailleurs, le Président de l’Assemblée a analysé les efforts déployés par l’Algérie après l’élection du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour construire une nouvelle Algérie, « fondée sur les principes de bonne gouvernance et de respect des libertés individuelles et collectives. « , notamment après avoir amendé la Constitution. » Elle a renforcé le rôle de la société civile, des femmes et des jeunes, aboutissant à une loi organique du système électoral, qui consacre le principe de parité « , ajoute le communiqué.
Il a également rappelé les résultats des dernières élections législatives, indiquant que l’ordre du jour de la prochaine session parlementaire regorge de textes législatifs réformateurs « capables de contribuer à la mise en œuvre du programme du Président de la République, qui vise à renforcer le pouvoir du droit et des libertés. »
Prenant la parole, la chef de la délégation, directrice des études, Mme Foumi Joséphine Paramalam a souligné que la visite en Algérie s’inscrit dans « le renforcement des relations fortes qui unissent les deux pays à plus d’un niveau », dont l’objectif est de » profiter de l’expérience algérienne, notamment dans le domaine des études stratégiques et politiques ».
Composée de 17 hauts dirigeants spécialisés dans les domaines politique, économique, social et militaire, cette délégation, rappelle-t-on, s’est rendue lundi en Algérie pour une visite qui durera jusqu’au 4 septembre.
Plusieurs activités sont au programme de la visite, dont une visite au siège de l’INESG à Alger, où seront mis en évidence les questions internationales et régionales d’intérêt commun.
Il s’agira également de « la stratégie de la Gendarmerie nationale dans la lutte contre le crime organisé transfrontalier dans la région du Sahel » et de « la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) ».
La délégation nigériane visitera six (6) wilayas algériennes. La question sahraouie sera également abordée et une visite dans un camp de réfugiés sahraouis est prévue pour les membres de la délégation.