La Banque nationale d’Algérie (BNA) et l’Union générale des commerçants et artisans d’Algérie (UGCAA) ont signé mercredi un protocole d’accord sur le développement des paiements électroniques à Alger.
Le présent protocole d’accord a pour objet de mettre en œuvre le programme de développement des moyens de paiement électroniques et des services de banque à distance en faveur des membres de l’UGCAA.
Ce programme comprend un certain nombre de cartes bancaires fournies par la BNA, des équipements terminaux électroniques (TPE) et l’utilisation de l’application de paiement mobile « wimpay » pour le paiement et l’encaissement.
Il s’agit également d’une assistance à l’intégration des terminaux de paiement achetés par les membres du réseau d’acceptation interbancaire CIB et d’une assistance à la certification permettant l’acceptation de paiement via Internet.
Le protocole d’accord a été signé par le directeur général de la BNA, Mohamed Lamine Lebbou, et le secrétaire général de l’UGCAA, Hazab Ben Chahra, en présence du directeur général du ministère des Finances, Brahim Kessali.
Le PDG de la BNA a indiqué que cette signature s’inscrit dans le cadre de la limitation de l’utilisation de la liquidité, ainsi que de la sensibilisation des commerçants et des citoyens, considérant que l’UGCAA est un « point d’entrée important » pour les banques pour généraliser la distribution des TPE.
« L’autre objectif est de développer l’inclusion financière tout en réduisant la masse monétaire utilisée dans les transactions commerciales », a déclaré M. Lebbou.
A son tour, M. Ben Chahra a indiqué qu’il était convenu au sein de l’UGCAA de la nécessité de généraliser la carte bancaire électronique, évoquant l’apport de son organisation professionnelle à cet égard.
Il a également précisé que, dans le cadre de ce protocole d’accord, des journées d’information et de sensibilisation seront organisées au niveau national pour la promotion et le développement de l’utilisation des moyens de paiement électronique.
Pour sa part, M. Kessali a rappelé que ce processus s’oriente vers l’inclusion financière et la mise en place de nouveaux services bancaires au profit des citoyens, commerçants et artisans.
« C’est un processus de modernisation qui s’accélère depuis un an au cours duquel les banques ont fait des efforts extraordinaires pour se rapprocher du citoyen, moderniser leur gestion et numériser leur activité », a déclaré le représentant du ministère.
Présent à la cérémonie, le secrétaire général du ministère du Commerce, El-Hadi Bakir, a estimé que cet accord représente une « avancée considérable » dans la numérisation en Algérie.
« De plus, cela permet une plus grande transparence dans les transactions commerciales. Mais cela nécessite l’implication générale des commerçants algériens, car il n’y a pas d’autre option que la numérisation », a-t-il souligné.
Il a également rappelé que l’obligation d’achat d’ESV par les commerçants et artisans prendra effet au 1er janvier.