Le président américain Joe Biden s’est félicité mardi soir de la contribution des États-Unis à la lutte contre la pandémie de Covid-19, dans un message posté sur son compte twitter où il a posté une carte du monde dans laquelle le territoire du Sahara occidental semble séparé de celui du Sahara occidental. Royaume du Maroc.
« Dès le premier jour, nous sommes convaincus qu’il faut attaquer ce virus (Covid-19) à l’échelle mondiale. A ce jour, les États-Unis ont livré plus de 110 millions de doses de vaccin dans plus de 60 pays et plus. « , a déclaré Biden, pointant du doigt la carte des pays d’Afrique du Nord dans lesquels le Sahara occidental apparaît distinct et séparé du Maroc, loin de la carte donnée par l’ancien ambassadeur américain à Rabat.
Commentant le geste du journaliste marocain Biden, son adversaire Ali Lmrabet demande dans un tweet : « C’est une erreur ou un message », d’autant plus que, selon lui, « le compte rendu officiel du président des Etats-Unis ne fait rien d’accidentel » et « Ces gens réfléchissent mille fois avant de publier quelque chose. »
Pour rappel, le 10 décembre, Trump a reconnu la prétendue « souveraineté » du Maroc sur le Sahara occidental en échange d’une normalisation des relations entre Rabat et l’entité sioniste.
Depuis cette décision, de nombreux recours ont été lancés dans le monde et même aux États-Unis et continuent à ce jour, demandant à Joe Biden de renverser la décision de Trump, ce qui est contraire à la Constitution américaine et au principe du droit à l’autonomie. détermination, reconnue par les Nations Unies.
L’ONU continue de réaffirmer sa position inchangée sur la question sahraouie et considère le Sahara Occidental occupé comme un territoire non autonome.
Des organisations et des politiciens américains ont lancé plusieurs appels à la nouvelle administration Biden, l’exhortant à annuler la proclamation de Donald Trump. Vingt-sept membres du Sénat américain, dont Patrick Leahy et James Inhoff, ont exhorté Biden à revenir sur la décision de Trump et à respecter l’engagement de Washington en faveur d’un référendum sur l’autodétermination au Sahara occidental.
Pour l’instant, l’administration américaine ne s’est pas encore prononcée sur la reconnaissance par Trump de la prétendue « souveraineté » du Maroc sur le Sahara occidental.
« Aucune telle décision n’a été prise. Nous consultons notamment les parties sur la meilleure voie à suivre et nous n’avons plus rien à annoncer », a déclaré un porte-parole du département en mai dernier. De l’Etat américain, la chaîne américaine Al-Hurray.
Et, selon un autre porte-parole du département d’Etat cité début juin par l’agence de presse espagnole (EFE), l’administration américaine « poursuit ses consultations » avec les acteurs internationaux sur la question du Sahara occidental.
« Nous consultons les parties sur la meilleure voie à suivre et nous n’avons plus rien à annoncer » à cet égard, a-t-il répondu à une question d’EFE, concernant la révision par l’administration Biden de la décision de Trump.
Pour rappel, le chef de la diplomatie américaine, Anthony Blinken, a appelé lors d’une réunion avec le SG de l’ONU Antonio Guterres à accélérer la nomination d’un envoyé personnel au Sahara occidental, soulignant le soutien américain dans le processus de négociations politiques entre les deux parties (Maroc et Front Polisario), parrainé par l’ONU.
Fin janvier, il a déclaré que certaines des incitations incluses dans les accords dits « Abraham » liées à la normalisation des relations de certains pays arabes avec l’entité sioniste méritaient d’être « soigneusement analysées », faisant implicitement référence à, entre autres avantages accordés par Trump, la reconnaissance de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.