La ministre des Transports Aissa Bekkai a souligné la nécessité de revoir la gestion des lignes de transport routier à longue distance, étant l’une des principales causes de l’augmentation du nombre d’accidents de la route, a indiqué lundi un communiqué du ministère.
Le ministre a présidé dimanche une réunion en présence des directeurs du ministère, des syndicats du secteur du transport routier, à savoir l’Union nationale des chauffeurs de taxi (UNCT), l’Organisation nationale des transporteurs algériens (ONTA) et la Union des transporteurs algériens (UNA), a précisé la même source.
Dans ce contexte, M. Bekkai a souligné la nécessité de « revoir la gestion des lignes longue distance, en mettant en place des points de liaison inter-wilaya, en insistant sur le rôle joué par les syndicats dans la sensibilisation à ce fléau dangereux.
Le Ministre a demandé aux acteurs du secteur de contribuer à l’enrichissement de la stratégie du secteur par des propositions efficaces et de participer au large débat que le ministère entend ouvrir avec les professionnels sur la création du Conseil National des Transports Routiers qui devrait résoudre davantage problèmes qui souffrent le secteur.
Dans ce contexte, le ministre a exhorté les acteurs du secteur à faire preuve de prévoyance et de responsabilité, précisant la nécessaire coordination avec les directeurs des transports de wilaya qui représentent le ministère au niveau local, avec l’ouverture de canaux de dialogue et de débat pour relancer le secteur qui se veut « Un vecteur de développement de la situation socio-économique du pays ».
Au cours de la rencontre, le ministre a écouté les différentes interventions et présentations présentées par les différents syndicats, dont les représentants ont soulevé un certain nombre de préoccupations et de problèmes rencontrés, a-t-il ajouté.
Parmi les préoccupations soulevées, « la détérioration et l’obsolescence du parc national de taxis, bus et camions et l’impossibilité de le renouveler en raison de l’indisponibilité de véhicules sur le marché ».
Il y avait aussi le problème de n’exploiter que 50% des capacités des transporteurs dans le respect du protocole sanitaire de lutte contre la pandémie, compte tenu des « pertes colossales subies par les transporteurs, du fait de l’augmentation des divers coûts liés à leur activité et à l’existence d’activités parallèles représentant l’essentiel du marché national des transports », conclut le document.