Les participants à une réunion mardi à Ouargla sur « l’activation de la protection pénale et la lutte contre la criminalité contre le patrimoine forestier » ont appelé à l’activation des mécanismes de lutte contre la criminalité et les actes d’agression contre cette richesse. Naturellement, en appliquant les normes légales, les textes inclus dans le code pénal et dans les lois concernant les forêts.
Le code pénal en ses articles 295 et ces alinéas donne une qualification pénale de l’incendie prémédité, indiqué à l’ouverture de l’audience qui s’est déroulée au siège de cet organe judiciaire du tribunal de Ouargla, Belatra Abdelkader, soulignant que le secteur de la justice, comme les autres secteurs concernés, il contribue à la conservation des richesses nationales, notamment forestières.
« Conformément aux directives du Ministère de la Surveillance, les procureurs de la République ont été chargés de prendre les mesures pénales les plus strictes à l’encontre des personnes impliquées dans de tels crimes et de se coordonner avec les autorités judiciaires et de sécurité pour déclencher les enquêtes et confronter toute personne tentant de attaquer le patrimoine forestier », a-t-il déclaré. en même temps en utilisant les services en question, y compris la protection civile et le secteur forestier, pour intervenir en temps réel pour prévenir les catastrophes. indiqué dans son discours sur « La protection juridique du patrimoine forestier en vertu de la loi 84 -12 » que l’acteur algérien privilégie la richesse des forêts à travers une protection particulière.
« La richesse culturelle de la région a subi des dommages importants au cours des dix dernières années, principalement dus aux incendies qui ont détruit plus de 40.000 palmiers », a déclaré le directeur de la Protection civile Azzedine BenKaddour.
La wilaya de Ouargla enregistre en moyenne 450 incendies par an, alors que les pertes annuelles vont de 4.000 à 4.200 palmiers, ce qui nécessite, a-t-il insisté, « l’adoption de mesures dissuasives et strictes contre les malfaiteurs ».
Des communications ont été déposées notamment sur « les mécanismes de conservation du patrimoine forestier et de protection pénale », « la législation forestière », « le rôle du service de l’environnement dans la conservation de la biodiversité et les procédures d’infraction prévues par la loi algérienne ».
Cette rencontre, organisée par le Tribunal de Ouargla, a réuni des magistrats, des représentants des secteurs de l’agriculture et de l’environnement, de la conservation des forêts, de la protection civile et de la police judiciaire.