Le ministre de l’Industrie Ahmed Zaghdar s’est entretenu jeudi avec des responsables du groupe public textile et cuir (GETEX) et de ses filiales dans le cadre de rencontres avec le responsable du secteur avec les groupes publics de l’industrie, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Active dans la production et la commercialisation de textile, habillement, maroquinerie et chaussure, le Groupe GETEX répond aux besoins de plusieurs institutions officielles et publiques et œuvre pour accroître sa part de marché du textile grand public, précise le ministère.
La rencontre a été l’occasion, selon la même source, de présenter un panorama de ce groupe stratégique en termes d’effectifs qu’il emploie aux quatre coins du pays, ses capacités, ses secteurs d’activité, ses projets actuels et futurs , en plus de proposer des solutions aux obstacles qui s’opposent à l’atteinte des objectifs présentés, ce qui permettra au groupe d’augmenter sa capacité de production, qui ne totalise actuellement que 40 %.
Le groupe a des horizons prometteurs en termes de positionnement sur le marché domestique et même sur les marchés extérieurs, malgré les difficultés qu’il rencontre, notamment financières (manque d’accompagnement bancaire pour les crédits d’exploitation et difficultés de recouvrement), difficultés d’approvisionnement en matières premières et manque de de formation dans ce domaine, notamment en style.
S’exprimant au terme de ces explications, M. Zaghdar a chargé de donner une nouvelle âme au groupe, pour lui permettre de s’adapter aux évolutions du secteur.
Le ministre a appelé les dirigeants du groupe à restructurer ce secteur pour une meilleure cohésion, à utiliser tous les moyens offerts et à faire plus d’efforts pour gagner de nouvelles parts de marché, notamment pour le grand public et à ne pas tirer pleinement parti des politiques publiques. institutions officielles.
M. Zaghdar a rappelé l’importance de la formation dans ce domaine afin de rester à la pointe du textile, notamment en termes de style pour séduire les consommateurs, de plus en plus exigeants face à l’abondance de l’offre et à la concurrence féroce du secteur .
Le Ministre a finalement donné des instructions pour l’élaboration d’un « Plan d’Actions Urgentes » (PAU), qui comprendrait les objectifs et les étapes à suivre à moyen terme.