Le ministre des Moudjahidine et détenteur des droits, Laïd Rebiga, a déclaré que l’Algérie avait perdu avec la mort des moudjahidines et de l’ancien ministre et membre du Conseil de la nation Meriem Belmihoub Zerdani, « l’un des grands militants et hauts dirigeants de la nation ».
« Mes sincères condoléances et toute ma compassion après la disparition d’un des « Belele Algérie », un combattant, militant, un cadre supérieur compétent et l’un des premiers avocats arabes au service d’une défense courageuse et dévouée aux questions de leur nation », M. un message de condoléances à la famille du défunt et à ses compagnons d’armes, priant le Dieu Tout-Puissant d’accorder au défunt sa sainte miséricorde, de les accueillir dans son vaste paradis et d’aider son peuple.
Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a appris avec une profonde tristesse et une grande tristesse la nouvelle de la disparition de la moudjahidine Meriem Belmihoub Zerdani « une nationaliste dans l’âme », rappelant qu’elle avait adhéré au Front de libération nationale (FLN) lorsqu’elle était à peine 17 ans.
Né le 1er avril 1935 à Alger dans une famille empreinte de hautes valeurs et de principes nobles, le défunt qui a vécu les horreurs du colonialisme dès son plus jeune âge, a été initié très tôt dans la lutte nationale.
Elle rejoint l’Armée de libération nationale (ALN) dans la Wilaya IV historique en 1955 pour participer efficacement, aux côtés d’autres militants du mouvement national, à l’organisation de la grève générale des étudiants du 19 mai 1956 La défunte a pleinement rempli son rôle comme infirmière sur divers fronts de l’ALN.
Après son arrestation en 1957, elle est condamnée à 5 ans de prison. Une peine qu’il a purgée à la prison de Serkadji et dans d’autres prisons françaises, où il a subi les pires injustices et abus coloniaux jusqu’à l’indépendance.