Les militants des droits humains au Maroc ont fermement condamné la décision contre le militant des droits humains Noureddine Aouadj, affirmant que le verdict visait à « terroriser les citoyens ».
Casablanca Comité local pour la liberté d’Omar Radi, tous les prisonniers d’opinion et de la liberté d’expression, ainsi que l’équipe de soutien aux deux journalistes Raissouni, Radi et Moundjib, ont fermement condamné le verdict contre le militant des droits humains Noureddine Aouadj, exprimant sa solidarité inconditionnelle avec lui et sa famille.
Les deux autorités ont indiqué dans un communiqué publié vendredi que le verdict est une nouvelle série visant à terroriser les citoyens, notamment contre ceux qui sont solidaires d’Omar Radi et Souleimane Raissouni et un nouvel épisode de terreur, de vengeance et d’establishment marque avec ceux qui critiquent et s’opposent aux directives officielles ».
Ils ont appelé « toutes les âmes éprises de paix à continuer à se mobiliser tout en sensibilisant aux causes des prisonniers d’opinion et à faire de cette question une priorité absolue ».
Pour rappel, la cour d’appel a condamné jeudi Noureddine Aouadj à deux ans de prison pour « outrage aux institutions constitutionnelles, outrage au corps et incitation à commettre un crime ».
Aouadj a été arrêté après avoir participé à un sit-in en solidarité avec les journalistes Souleimane Raissouni, Omar Radi et Imad Stitou, organisé dans la ville de Casablanca.
La militante des droits humains Nouredine Aouadj a annoncé qu’elle avait entamé une grève de la faim après son arrestation le 15 juin.