Des familles d’Oran ont recours, alors qu’elles se préparent pour le festival Aid El Adha, pour acheter des outils de coupe de viande modernes, qui sont une recette pour Oran.
De nombreux citoyens jugent nécessaire d’acheter de tels équipements pour éviter les longues files d’attente devant les bouchers le jour de l’Aid El Adha, surtout dans ce contexte marqué par une recrudescence de la pandémie de Covid-19.
Dès les premiers jours de Dou El Hidja (mois de l’Hégire), les quincailleries, ainsi que les vendeurs sur les marchés, affichent une variété d’outils et d’instruments, y compris des scies électriques et des pompes de gonflage, choyés pour le choix du client.
Ces outils, économisant du temps et de l’effort physique pour mieux profiter du plaisir de la fête, sont vendus à des prix compris entre 5.000 et 7.000 DA, que l’on retrouve sur le marché de la quincaillerie du quartier ouvrier « El Ghoualem » (anciennement Medioni) et dans les magasins d’ustensiles de cuisine et de restauration à Haï « El Othmania » où sont stockés ces produits de différentes marques, pour la plupart importés.
La nouveauté est l’utilisation de sites Internet dans les réseaux sociaux qui font la promotion d’outils et autres équipements de boucherie à des prix compétitifs à travers des spots publicitaires en ligne.
Mieux, des vidéos circulent enseignant aux utilisateurs des méthodes sophistiquées d’abattage de bière et de découpe de viande.
Un vendeur spécialisé dans la vente d’équipements et d’ustensiles de cuisine estime que les outils modernes remplacent les outils traditionnels, tels que les haches et les couteaux, qui nécessitent un effort physique et peuvent parfois causer des blessures et des désagréments aux utilisateurs.
Un citoyen, Kheireddine, habitué à abattre un mouton, une compétence qu’il a acquise il y a longtemps, trouve la méthode par des moyens traditionnels éprouvants et risqués.
De son côté, Hadj Ahmed soutient l’achat d’outils de boucherie modernes, soulignant qu’un tel investissement évite de séduire les professionnels et les opportunistes qui pratiquent des prix allant jusqu’à 2.500 DA pour de telles vacances ces dernières années.